Conférence "Le ciel à l'œil nu"
28/12/21

Le ciel à l'oeil nu

Conférence de Jean-Marie PALLIER, le 1er décembre 2021

Uranie, muse de l’astronomie, est la petite-fille d’Uranus, le dieu du ciel. Elle est la seule qui ne figure pas sur le fronton de l’Opéra de Lyon, par manque de place disent les uns, parce que sa statue couronnait la colonne érigée en 1765 place des Cordeliers, assurent les autres.

L’astronomie à Lyon en quelques dates :

  • 490 : premier cadran solaire né de la volonté d’un roi burgonde
  • 1383 : installation  d’une horloge astronomique à l’intérieur de la cathédrale Saint Jean
  • 1701 : création de l’observatoire du Collège de la Trinité, actuel lycée Ampère
  • 1765 : installation d’une méridienne place des Cordeliers
  • 1783 : destruction de l’observatoire du Collège de la Trinité lors du siège de Lyon
  • 1832 : création d’un observatoire dans la tour carrée de Fourvière
  • 1878 : création de l’observatoire de Lyon à Saint-Genis-Laval.

Le ciel est bleu en raison de la présence de l’atmosphère. Sinon, il serait noir. Son observation est plus aisée l’hiver que l’été en raison d’une moindre humidité. Il est « le miroir de nos cultures », les hommes y ont placé leurs dieux et leurs mythes, mais il s’efface de plus en plus du fait de la pollution atmosphérique et lumineuse.

Le diamètre de la Terre est de 12 756 km. Elle tourne sur elle-même d’ouest en est. C’est pourquoi le soleil, la lune, les étoiles se lèvent à l’est et se couchent à l’ouest.

La Lune est un morceau de Terre qui s’est détaché. Son diamètre est de 3 474 km. Elle tourne autour de cette dernière mais aussi, comme elle, sur elle-même en 24 heures. C’est pourquoi nous voyons toujours la même face de la lune. La Lune n’émet pas de lumière, elle réfléchit la lumière du Soleil. Sur la lune, il y a des clairs de Terre.

Une lunaison dure à peu près 29,5 jours. L’année 2020 a compté 13 nouvelles lunes contre 12 d’ordinaire.

La Lune s’éloigne de la Terre de 4 cm tous les ans. Elle n’a pas d’atmosphère, on y voit des cratères, des mers et des chaînes de montagnes. Quand elle est pleine, on peut y apercevoir des taches et les hommes, depuis toujours, ont imaginé des formes, des légendes dans les différentes cultures comme celle du lièvre de jade en Chine.

Le Soleil est la première étoile. Il est situé à 150 millions de kilomètres de la Terre et son rayon est de 700 000 km soit plus de cent fois celui de la Terre. Huit planètes gravitent autour de lui : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pluton qui était considérée autrefois comme la neuvième planète, a été rétrogradée au rang de planète naine.

La planète Jupiter a été observée pour la première fois par Galilée. Elle est gazeuse, a un volume égal à 1 317 fois celui de la Terre, et compte 79 lunes dont 4 pratiquement alignées, sont dites galiléennes.

Saturne est également une planète gazeuse. Elle a des anneaux, 82 lunes et représente 757 fois la Terre.

Vénus est l’astre le plus brillant après le Soleil et la Lune. Cette planète est aussi appelée  « étoile du berger » car elle est visible avant ou après le coucher du soleil.

Le soleil durant l’année se déplace sur l’écliptique et parcourt treize constellations : les douze du Zodiaque et une treizième, dénommée Ophiuchus (ou Serpentaire) qui se situe entre le Scorpion et le Sagittaire.

La constellation d’Orion est considérée comme la constellation de l’hiver car c’est en cette saison que son repérage dans le ciel est le plus aisé. Elle est reconnaissable aux 3 étoiles alignées qui forment la ceinture du fameux chasseur Orion.

La constellation des Pléiades compte 7 ou 6 étoiles visibles à l’œil nu selon les régions ou les pays d’observation. Dans des légendes, elles sont appelées « les sept sœurs » ou bien encore  « la poule et ses poussins ».

Le premier calendrier solaire fut élaboré par les Égyptiens. Il a été suivi en 46 avant J.-C. du calendrier Julien. L’actuel calendrier grégorien date de 1575. Tous ces calendriers ont un nombre de jours d’environ 365.

Jean-Marie Pallier, passionné par l’astronomie, a suscité la curiosité des amopaliens et a conquis son public. Une carte du ciel, offerte à chacun, permet de repérer les étoiles et les planètes, pourtant en mouvement perpétuel en réalité… Jean-Marie se plaît à nous livrer des explications sur la voûte céleste et la ronde des étoiles.

Michelle, en parfait accord avec notre conférencier, présente des lectures en références à la mythologie gréco-romaine, aux différentes croyances populaires ou universelles, à la littérature, à l’art… Tout est en harmonie !

Un grand merci à notre « binôme Michelle et Jean-Marie » pour leur conférence « à deux voix », très riche sur les plans scientifique et culturel.

 

La voie lactée

 « Notes de curiosité » prises par Thierry SAUDEJAUD, au cours de la conférence,
avec la contribution de Roseline SEIGNOBOS       
Images Pixabay, Stellarium