Conférence "Le ciel à l'œil nu"
28/12/21

Le ciel à l'oeil nu

Conférence de Jean-Marie PALLIER, le 1er décembre 2021

Uranie, muse de l’astronomie, est la petite-fille d’Uranus, le dieu du ciel. Elle est la seule qui ne figure pas sur le fronton de l’Opéra de Lyon, par manque de place disent les uns, parce que sa statue couronnait la colonne érigée en 1765 place des Cordeliers, assurent les autres.

L’astronomie à Lyon en quelques dates :

  • 490 : premier cadran solaire né de la volonté d’un roi burgonde
  • 1383 : installation  d’une horloge astronomique à l’intérieur de la cathédrale Saint Jean
  • 1701 : création de l’observatoire du Collège de la Trinité, actuel lycée Ampère
  • 1765 : installation d’une méridienne place des Cordeliers
  • 1783 : destruction de l’observatoire du Collège de la Trinité lors du siège de Lyon
  • 1832 : création d’un observatoire dans la tour carrée de Fourvière
  • 1878 : création de l’observatoire de Lyon à Saint-Genis-Laval.

Le ciel est bleu en raison de la présence de l’atmosphère. Sinon, il serait noir. Son observation est plus aisée l’hiver que l’été en raison d’une moindre humidité. Il est « le miroir de nos cultures », les hommes y ont placé leurs dieux et leurs mythes, mais il s’efface de plus en plus du fait de la pollution atmosphérique et lumineuse.

Le diamètre de la Terre est de 12 756 km. Elle tourne sur elle-même d’ouest en est. C’est pourquoi le soleil, la lune, les étoiles se lèvent à l’est et se couchent à l’ouest.

La Lune est un morceau de Terre qui s’est détaché. Son diamètre est de 3 474 km. Elle tourne autour de cette dernière mais aussi, comme elle, sur elle-même en 24 heures. C’est pourquoi nous voyons toujours la même face de la lune. La Lune n’émet pas de lumière, elle réfléchit la lumière du Soleil. Sur la lune, il y a des clairs de Terre.

Une lunaison dure à peu près 29,5 jours. L’année 2020 a compté 13 nouvelles lunes contre 12 d’ordinaire.

La Lune s’éloigne de la Terre de 4 cm tous les ans. Elle n’a pas d’atmosphère, on y voit des cratères, des mers et des chaînes de montagnes. Quand elle est pleine, on peut y apercevoir des taches et les hommes, depuis toujours, ont imaginé des formes, des légendes dans les différentes cultures comme celle du lièvre de jade en Chine.

Le Soleil est la première étoile. Il est situé à 150 millions de kilomètres de la Terre et son rayon est de 700 000 km soit plus de cent fois celui de la Terre. Huit planètes gravitent autour de lui : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pluton qui était considérée autrefois comme la neuvième planète, a été rétrogradée au rang de planète naine.

La planète Jupiter a été observée pour la première fois par Galilée. Elle est gazeuse, a un volume égal à 1 317 fois celui de la Terre, et compte 79 lunes dont 4 pratiquement alignées, sont dites galiléennes.

Saturne est également une planète gazeuse. Elle a des anneaux, 82 lunes et représente 757 fois la Terre.

Vénus est l’astre le plus brillant après le Soleil et la Lune. Cette planète est aussi appelée  « étoile du berger » car elle est visible avant ou après le coucher du soleil.

Le soleil durant l’année se déplace sur l’écliptique et parcourt treize constellations : les douze du Zodiaque et une treizième, dénommée Ophiuchus (ou Serpentaire) qui se situe entre le Scorpion et le Sagittaire.

La constellation d’Orion est considérée comme la constellation de l’hiver car c’est en cette saison que son repérage dans le ciel est le plus aisé. Elle est reconnaissable aux 3 étoiles alignées qui forment la ceinture du fameux chasseur Orion.

La constellation des Pléiades compte 7 ou 6 étoiles visibles à l’œil nu selon les régions ou les pays d’observation. Dans des légendes, elles sont appelées « les sept sœurs » ou bien encore  « la poule et ses poussins ».

Le premier calendrier solaire fut élaboré par les Égyptiens. Il a été suivi en 46 avant J.-C. du calendrier Julien. L’actuel calendrier grégorien date de 1575. Tous ces calendriers ont un nombre de jours d’environ 365.

Jean-Marie Pallier, passionné par l’astronomie, a suscité la curiosité des amopaliens et a conquis son public. Une carte du ciel, offerte à chacun, permet de repérer les étoiles et les planètes, pourtant en mouvement perpétuel en réalité… Jean-Marie se plaît à nous livrer des explications sur la voûte céleste et la ronde des étoiles.

Michelle, en parfait accord avec notre conférencier, présente des lectures en références à la mythologie gréco-romaine, aux différentes croyances populaires ou universelles, à la littérature, à l’art… Tout est en harmonie !

Un grand merci à notre « binôme Michelle et Jean-Marie » pour leur conférence « à deux voix », très riche sur les plans scientifique et culturel.

 

La voie lactée

 « Notes de curiosité » prises par Thierry SAUDEJAUD, au cours de la conférence,
avec la contribution de Roseline SEIGNOBOS       
Images Pixabay, Stellarium                                                                            

          

Remise des Palmes de l'apprentissage 2021
25/11/21

REMISE DES PALMES DE L’APPRENTISSAGE 2021
Soirée des Talents de l’Artisanat du 29 novembre 2021

 Après plusieurs reports dus à la situation sanitaire, la remise des Palmes de l’apprentissage aux 5 lauréats de la session 2021 a eu lieu le 29/11/2021 à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Lyon-Rhône dans le cadre de la soirée des Talents de l’Artisanat.

 

Au cours de cette soirée présidée par M. Christophe Bernollin, Président de la CMA Lyon-Rhône, outre les Palmes de l’apprentissage ont été remis les titres de l’Artisanat : Certificat Technique de Maîtrise, Brevet Technique de Maîtrise, Maître d’apprentissage en entreprise artisanale , Assistant de dirigeant d’entreprise artisanale et Brevet de Maîtrise.

Les Palmes de l’apprentissage sont une distinction particulière au département du Rhône créée en 2012 par l’AMOPA – Section du Rhône et de la métropole de Lyon et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Lyon-Rhône en collaboration avec la Section du Rhône des Meilleurs Ouvriers de France Elles sont destinées à récompenser des apprentis particulièrement méritants en apprentissage dans des entreprises artisanales du Rhône. La sélection s’effectue sur dossier - chaque candidat devant présenter une de ses réalisations - et entretien.

Lors de cette 9ème édition 5 apprenti.e.s se sont vu remettre cette distinction par M . Christophe Bernollin, Président de la CMA Lyon-Rhône, M. Yves Quinteau, Président de la Section du Rhône et de la Métropole de l’AMOPA, M. Nicolas Salagnac, Président du groupement du Rhône des MOF, Mme Claire Chany (CMA Lyon-Rhône), M. Jacques Noclin et M. Jean-Marie Pallier (AMOPA) tous membres du jury :

  • Pour le secteur Alimentation et le métier «  Pâtisserie » :

Dométhide Caillet et Elodie Pétrovic

 Pour le secteur Fabrication et le métier « Ouvrages bois et métal » : Gautier Ecochard

  • Pour le secteur Fabrication & Service et le métier « Peinture en carrosserie » : Julie Moulin

  • Pour le secteur Services et les « Métiers de l’automobile » : Alexandre Anstett

A noter la participation d’Alexandre à cette soirée en vidéo-conférence car il effectue actuellement une formation de « Mécanicien de Compétition » organisée par la Fédération Française de Sport Automobile (FFSA Academy) au Mans (72).

Nous tenons à remercier la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Lyon-Rhône qui finance ce concours et tout particulièrement son service « Formation professionnelle » dirigé par M. Lucien Boiché, , Directeur, qui a également animé brillamment cette soirée sans oublier Mme Claire Chany avec qui nous avons coorganisé cette 9ème édition des Palmes de l’apprentissage et bien sûr Gabriel Paillasson, membre du jury qui a pris une part importante dans la création de ce concours.

Félicitations aux cinq lauréats à qui nous souhaitons une belle réussite dans leur filière professionnelle respective.

Jean-Marie Pallier
Photos CMA Lyon-Rhône

Remise des prix nationaux
24/11/21

La cérémonie officielle nationale de remise des prix n’ayant pu se faire, cette année encore pour des raisons sanitaires, la section du Rhône et de la Métropole de Lyon a pu organiser, le 25 novembre, une réunion afin d’honorer les 3 lauréates de l’année 2021 du concours « Plaisir d’écrire ». Contacté, Monsieur le Proviseur du lycée Ampère a, bien volontiers, accepté de nous accueillir dans son magnifique établissement pour une petite cérémonie dans la salle-musée « Ampère » où travaillait l’éminent physicien. Monsieur GRAND, proviseur, a prononcé quelques mots pour nous présenter cet établissement, un des plus anciens de France. Monsieur QUINTEAU, président de la section, a pris la parole pour expliquer ce qu’étaient notre association, ses valeurs  et les nombreuses actions menées auprès de la jeunesse.  Monsieur SAUDEJAUD, membre du bureau mais également ancien proviseur de l’établissement a brossé en quelques lignes la personnalité d’Ampère. J’ai eu l’honneur ensuite d’accueillir nos 3 lauréates Constance, Maria et Malorie ainsi que leurs professeurs respectivement Mesdames KAUFMAN, PILLON et DEMOLE qui, chaque année, envoient au jury des copies de qualité. Nous avons été aussi heureux de saluer le seul chef d’établissement présent, Monsieur MICHENET, directeur du collège Immaculée Conception.  Madame FAYARD directrice du collège des Lazaristes et  Monsieur HEILI principal du collège Clément Marot s’étaient excusés. Les parents de nos 3 brillantes élèves étaient présents.

Afin d’illustrer le mérite de nos « écrivaines » en herbe, je souhaite donner quelques chiffres afin que vous compreniez la sévérité de la sélection. Le jury départemental a reçu plus de 150 copies et en a récompensé 75 ; 7 de ces textes ont été envoyés au jury national (qui en a reçu 1087 au total) et qui n’attribue que 5 récompenses par niveau de scolarité (1er prix, 2ème prix et 3 accessits) ! Statistiquement un candidat de notre section a 0,64% de chance de voir sa copie retenue.

  • Constance a reçu le premier prix en expression écrite pour le niveau 3ème en traitant le sujet imposé :

Sujet : A l’heure où la technologie a envahi notre quotidien, imaginez une semaine sans le moindre téléphone, sans ordinateur, sans télévision, sans jeux vidéo ni aucun outil numérique… Que feriez-vous ?

          Je lâchai le journal que je tenais dans les mains, les yeux ronds. Sur la première page, un gros titre s’étalait « Panne mondiale, allons-nous survivre ? ». L’article expliquait qu’une panne avait touché le monde entier. Aucun objet numérique et technologique ne fonctionnait. Les meilleurs techniciens du monde entier s’étaient mis à chercher la provenance de la panne, sans succès jusqu’à présent. Ils estimaient tout de même qu’il faudrait compter une semaine avant que les outils numériques se remettent à fonctionner. Pour moi, c’était une horrible nouvelle. Une semaine sans mon téléphone ? Sans parler à mes amis et aller sur les réseaux sociaux ? Je n’avais jamais imaginé qu’un tel désastre puisse arriver. Nous étions le lundi 12 mars, le premier jour des vacances. Elles ne pouvaient pas plus mal commencer.

          Je réfléchissais à ce que je pouvais faire. La première idée qui me vint était de lire. J’aime bien lire le soir, je dévore des romans entiers, m’endormant parfois à minuit. J’attrapai celui que je lisais en ce moment. Une histoire de trésor volé. Malheureusement, je le finis en une heure. Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais faire à présent. Peut-être des travaux manuels ? Je n’avais qu’à regarder un tutoriel sur internet … J’avais oublié cette stupide panne ! Puisque je n’avais rien à faire à l’intérieur, j’allai me promener. Je me suis engagée dans la forêt à côté de chez moi. Cela faisait tellement longtemps que je n’y étais pas venue. Il me semblait que tout avait changé. De petites fleurs roses poussaient sur une herbe verdoyante. Les arbres étaient feuillus et parfumés. Je ne m’étais jamais rendue compte que la nature pouvait être si belle au printemps. Je pris le chemin du retour, l’esprit totalement calme et apaisé. En rentrant chez moi, je me dis qu’il faudrait que je fasse plus souvent des promenades pour me changer les idées.

          Je commençais à préparer des pâtes pour ce soir quand je me rendis compte que je devais chercher un minuteur. D’habitude, je faisais cela avec mon téléphone. Mes parents étaient au travail et je ne pouvais pas leur téléphoner pour demander de l’aide. Je décidai d’aller dans notre grenier. Il y avait toujours de vieilles choses inutiles dont mes parents ne se servaient plus. Je cherchai parmi les cartons poussiéreux et je trouvai exactement ce qu’il me fallait : un réveil à cloche. Il marchait toujours et je pus faire mes pâtes sans problème. Le lendemain, à mon réveil, je tendis la main machinalement vers mon téléphone. Je voulais l’allumer, sans succès. Oh non ! J’avais oublié cette panne. Je poussai un grognement et me levai. La question était encore : qu’est-ce-que j’allais faire de ma journée ? Je me rappelai soudainement que j’avais un exposé à faire sur Alexandra David-Neel. Cette nouvelle ne fit qu’empirer mon humeur. Non pas que je n’aimais pas préparer un exposé mais comment allais-je faire sans internet ? Ma mère me conseilla d’aller à la bibliothèque. « Il y a sans doute de nombreux livres de documentation » me dit-elle. En effet, j’étais devant les rayons et il y en avait beaucoup. Un petit peu trop à mon goût. J’allais passer des heures à chercher. Je repartis avec mes livres quand je vis des nouveautés au rayon de mon auditrice préférée. Finalement, je passai des heures à la bibliothèque et rentrai chez moi un peu tard. Le lendemain, je décidai d’explorer mon grenier comme lorsque j’étais petite. Je découvris un tourne- disques et des disques vinyles. Je pris un disque de France Gall et le mis dans l’appareil. C’était beau. Cela me changeait des chansons en anglais. Je lus un livre le reste de l’après-midi et me couchai un peu tard. Les jours suivants, je me promenais souvent. Il y avait de nombreuses choses que je n’avais jamais remarquées auparavant dans ma rue. Par exemple qu’un arbre poussait au milieu d’un rond-point, que des ouvriers avaient refait le trottoir, qu’une famille venait d’emménager dans la maison en face de la mienne ; d’habitude j’avais les yeux rivés sur mon téléphone. Je refis aussi la décoration de ma chambre. Elle me semble maintenant beaucoup plus jolie qu’avant.

          Nous étions dimanche, le dernier jour avant que la panne ne soit réparée selon les techniciens. J’étais à la fois contente et triste. Contente car j’allais pouvoir parler avec mes amis, mais un peu mélancolique aussi ; mes parents avaient beaucoup plus de temps pour moi. Cette panne m’avait permis de comprendre quelque chose : nous sommes aveugles aux vraies beautés de la vie, la nature, l’amour. Nous sommes avides de nos écrans et passons à côté d’une vraie existence.

          Je lâchai le journal que je tenais dans les mains, les yeux ronds. Sur la première page, un gros titre s’étalait « Panne mondiale, allons-nous survivre ? ».

  • Maria a obtenu un second prix de poésie pour le niveau 6ème avec son amusante fable : Le loup et le coq

 

 

  • Malorie a également obtenu un second second prix de poésie mais pour le niveau 5ème avec un beau texte sur L’aiguille

 

 Ces deux textes ont été insérés dans la lettre trimestrielle d’été 2021 

Messieurs QUINTEAU, SAUDEJAUD et moi-même avons remis les diplômes et chèques-cadeaux envoyés par le siège national aux  jeunes-filles intimidées.

La cérémonie s’est achevée de manière bien conviviale autour d’un buffet gracieusement offert par Monsieur le Proviseur que nous remercions très chaleureusement.

 


Annie MAMECIER

          

Escapade en Provence
19/11/21

En complément de ce compte rendu, des « coups de cœur » marqués d’une * sont rédigés dans le « Recueil des activités culturelles 2020-2021 ».

En ce 14 octobre, dès 7 h30, nous nous retrouvons avec joie pour une escapade vers le sud : objectif Aix-en-Provence, la ville du bon roi René et de Cézanne.

Notre première visite sera pour l’Abbaye de Silvacane*, à La Roche d’Anthéron.

L’architecture imposante, simple et austère, le cadre bucolique et le calme ambiant sont favorables à la méditation monastique et en harmonie avec les règles de Saint Benoît. Une guide locale visiblement amoureuse de l’Abbaye nous la fait visiter de fond en comble. Nous découvrirons l’histoire mouvementée de cette abbaye cistercienne. Appartenant à la commune depuis 2008, elle accueille des concerts et festivals de musique.

Cependant, notre accompagnatrice Jacqueline Hidalgo pense, à juste titre,  que l’on ne peut envisager le voyage sans un aperçu des origines d’Aix et de la vie du plus célèbre de ses enfants, Paul Cézanne*. Elle profite du temps du voyage pour nous en parler.
Elle nous trace donc l’histoire d’Aix, adroitement sans empiéter sur la partie que traitera demain, la guide locale avec laquelle nous ferons notre visite piétonne.

À 32 km de Marseille et de la Méditerranée, entre la montagne Sainte Victoire, chère à Cézanne, à l’est et la chaîne de Trévaresse à l’ouest, Aix est l’une des plus grandes communes de France en superficie. Ville thermale depuis l’Antiquité, ville riche, Aix a un important patrimoine culturel : architecture, musées, festival d’Art lyrique, théâtre. Mais, au cours du temps, son espace est souvent réorganisé par les occupants ce qui ralentit son développement.

C’est Gaius Sextius Calvinus qui a fondé Aix, en 122 avant J.-C., sous le nom d’Aquae Sextiae (eaux de Sextius). Il s’empare du lieu, qui se trouve sur la route entre l’Italie et la province ibérique, entre la Méditerranée et la Durance, et y installe son camp pour assurer les transports commerciaux entre Rome et Marseille.

En 1189, les Comtes de Provence en font leur résidence et elle devient capitale de la Provence. Aix connaît alors un essor réel.

Au XVe siècle, le roi René 1er d’Anjou, Comte de Provence, donne une impulsion importante à Aix. Le « Bon roi René » qui est aussi comte de Guise, duc du Bar, duc de Lorraine, duc d’Anjou, roi de Naples, roi de Jérusalem et roi d’Aragon, est un fin gestionnaire. Il fait prospérer la ville où il installe sa Cour de Justice. Fin lettré, le roi René entretient une cour très cultivée à Aix. Son père Louis d’Anjou avait déjà créé en 1409 une Université dans la ville, l’actuel Institut d’Etudes Politiques, que nous verrons en face de Saint Sauveur, lors de notre journée piétonne dans la ville.   

Ainsi, le « René » réalise à Aix la transition entre le Bas Moyen Age et l’époque Moderne. En témoignage, l’un des principaux boulevards de la ville, celui où est situé notre hôtel, porte son nom et sa statue est placée en haut du cours Mirabeau.

En 1480, deux ans après la mort du roi René, la Provence perd son indépendance et devient province rattachée au Royaume de France, mais non annexée. Ce sera le début de la prospérité. La ville, jusqu’au  XVIIIe siècle, s’embellit continuellement.

Après la Révolution, Aix souffre du développement de Marseille. Il faut attendre le renouveau « high tech » et le développement de l’Université pour que la ville revive. Aujourd’hui, de grands projets d’urbanisme voient le jour.        

Puis Jacqueline projette un film sur Paul Cézanne, enfant oh ! combien célèbre du pays. Le film fort documenté est accompagné des commentaires de Michel Fraisset, directeur de l’Atelier de Cézanne.

Cézanne né à Aix en 1839 y meurt en 1906. Peintre peu reconnu par ses contemporains mais qui a pris depuis une stature énorme. Souvent classé parmi les Impressionnistes, mais il n’est pas que cela, comme nous l’avons appris dans le film projeté le premier matin dans le car par Jacqueline. Les portraits qu’il peint au début, au couteau, avec beaucoup de matière, sont durs et expriment toute la violence, le mal-être de l’artiste. Par son ami de collège, Zola, Cézanne découvre Paris, les classiques et tous les peintres importants de son époque. Parmi eux, Pissaro a une influence déterminante et l’amène à l’Impressionnisme, une période plus sereine pour lui, avec d’incessants allers-retours entre Aix et Paris. Mais très vite, sa peinture évolue et ses natures mortes, ses paysages ne reflètent plus ni perspective, ni réalité des formes, ni celle des couleurs. Cézanne ouvre ainsi la porte à tous les possibles, au postimpressionnisme. Picasso dira de lui « il est notre père à tous ».

Notre 2ème jour est consacré à une visite entièrement piétonne d’Aix.

Nous avons rendez- vous devant l’Hôtel de Caumont* qui, rénové, est à présent Centre d’Art et contient des trésors.

 

En préalable, la guide brosse un tableau de la vie aixoise du XVIe siècle à la Révolution, cette période où Aix qui a perdu son indépendance, est néanmoins capitale du Comté de Provence. Aix-la-Romaine, importante de par sa position stratégique entre Méditerranée et la Durance a peu à peu décliné. Elle retrouve vie après son intégration au Royaume de France en 1481 et, en particulier en 1501, quand Louis XII y crée le Parlement de Provence. Mais la sujétion au roi de France est mal vécue par les élites. Les guerres de religions au XVIe siècle  aggravent les tensions et sont préjudiciables à l’ordre car la ville se révoltera contre le gouverneur de Provence jugé trop proche des Huguenots. Charles X, Louis XIII visiteront Aix dont l’attitude est très ambigüe car opposée au pouvoir royal, elle le célèbre quand il combat les protestants.

Néanmoins, Aix continuera son ascension. Et son  rôle primordial ne cessera de croître au XVIIe et XVIIIe siècles : la Cour des Comptes, la Maréchaussée, les Etats Généraux s’y installent. Les castes du Parlement sont issues de la haute bourgeoisie marseillaise, commerçants, armateurs qui ont une puissance financière certaine. Ils s’offrent des offices, des charges parlementaires alors que le pouvoir royal désargenté vend ces offices pour faire rentrer de l’argent. Cela amène beaucoup de monde, il faut les loger. S’ensuit un bouleversement énorme sous l’impulsion de l’Archevêque Michel Mazarin, frère du Cardinal. Et ainsi, sous Louis XIV, de somptueux hôtels voient le jour dans un petit périmètre. Leur construction continuera au-delà du Roi Soleil. On en dénombre 80. Nous en verrons quelques-uns : Hôtel de Réauville, baroque versaillais, qui est l’actuel Hôtel de Caumont, Hôtel Bonnet de la Balme d’époque Louis XVI, Hôtel de Villeneuve d’Ansous du XVIIe-XVIIIe, Hôtel de Boisgelin situé sur la place de la fontaine des 4 Dauphins au cœur de ce quartier nouveau, au parfait quadrillage de rues orthogonales, et qui est aujourd’hui le quartier Mazarin. Pour en faciliter l’accès, les propriétaires réclament une promenade pour carrosses et piétons : l’Archevêque Mazarin, avec l’accord du Parlement, fait détruire les remparts sud. L’architecte Jean Lombard ouvrira un « cours à carrosses », l’actuel Cours Mirabeau. Il y adjoindra la fontaine de la Rotonde.

 De nombreuses et somptueuses autres fontaines* émaillent le quartier et la ville.

                                        Fontaine Albertas                         


                                  Fontaine des Dauphins

  
                                     Porte du Palais épiscopal                   

L’après-midi est consacré à la visite des ruelles du vieil Aix*. Mais ici aucune ruelle tortueuse : Aix, dès l’Antiquité a été doté de plans d’urbanisme strict. Les hôtels particuliers sont nombreux. Des portes magnifiques s’offrent à nous.

Souvent, la perspective des ruelles est fermée au bout par une église et parmi ces églises, la cathédrale Saint Sauveur.

 
                  Portail Hôtel Peyronetti

Saint Sauveur, bâtie sur le forum de l' ancienne Aquae Sextiae, est une pure merveille qui nous laisse pantois. Dès l’entrée, sur la droite, attenant à l’église mais en dehors des travées, le baptistère dont la cuve octogonale encastrée dans le sol est mérovingienne tandis que la coupole très haute, qui le surmonte et l’éclaire, est du XVIe. Puis, trois travées fort différentes par suite des remaniements successifs, s’offrent à nous : la première romane date du XIe           

 
                                Portail église Saint Sauveur

La nef centrale est, elle, gothique et ses vitraux imposants rappellent ceux de la Sainte Chapelle

Quant à  la troisième nef, construite plus tardivement après destruction de chapelles, elle est baroque. Dans cette travée baroque, nous nous arrêtons longtemps pour détailler le merveilleux triptyque du Buisson Ardent de Nicolas Froment et qui date du XVe. À gauche, le roi René agenouillé, revêtu de ses armes et des habits des chanoines de Saint Vincent, est entouré de Marie-Madeleine, Antoine et Maurice. À droite, la reine Jeanne de Laval agenouillée elle aussi, saint Jean, sainte Catherine, saint Nicolas. Ils entourent la Vierge et l’Enfant qui, sur le panneau central, siègent sur un buisson ardent avec au premier plan Moïse gardant un troupeau. Des détails très nombreux émaillent le triptyque, brebis, végétation, gestes, miroir, vêtements… tous chargés de symboles bibliques alors que le cadre du panneau central représente les douze rois de Juda.

Nous visitons le cloître de 1190 avec ses quatre galeries de huit travées d’arcades en pierres blanches, aux colonnettes géminées. Les quatre piliers d’angle figurent l’apocalypse, l’homme, le lion, l’aigle et le taureau.

 

Mais après tous ces siècles de prospérité, Aix va décliner et ce n’est qu’au XIXe que la ville réagira. Ville d’eau depuis l’Antiquité, Aix deviendra une ville d’Art dont Cézanne hante encore les ruelles du vieil Aix, comme en témoignent les plaques de bronze insérées dans le sol.

Paul Cézanne, Emile Zola, Adolphe Thiers, Joseph d’Arbaud, François-Marius Granet, sont autant de gloires locales qui aident Aix à s’ouvrir au monde après le conservatisme qu’elle connaissait depuis la chute de la monarchie au XVIIIe. Depuis 1948, un festival d’Art lyrique de renommée internationale a lieu chaque année.

Notre troisième journée se passe aux Baux-de-Provence*.

 Un guide de l’Office du tourisme nous accueille.

À l’entrée du village, l’office du tourisme est dans la « maison du Roy » où la justice fut rendue jusqu’à la Révolution française. Au XIXe, le rempart qui longeait ce monument fut abattu pour créer l’entrée actuelle de la ville. Puis, nous rejoignons la jolie place Saint Vincent d’où la vue s’étend jusqu’à Arles. Nous admirons en contrebas du village, le vallon de la Fontaine long d’un kilomètre et large de 200 m au cœur de falaises escarpées, seul approvisionnement en haut des Baux pendant longtemps.

Le guide nous présente ici, devant le musée des santons, le village

Les Baux-de-Provence, éperon rocheux, à la géologie* particulière, à 15 km de Arles et qui domine à 245 m d’altitude, les plaines de la Crau et de la Camargue, tirent leur nom de l’occitan « Li bauz » qui signifie falaise, escarpement. Ils ont une position stratégique indéniable. La famille des Baux a régné pendant quatre siècles dans son château imprenable avec, comme devise, « À l’azar Bautezar », « Au hasard Bautezar », influencé par la légende qui faisait du roi le descendant du roi mage Balthazar. L’étoile à seize branches, guide des mages, fut placée sur les armes des Baux et elle y est toujours. La famille des Baux, ambitieuse, s’opposa longtemps aux Comtes de Provence sans arriver jamais à mettre la main ni sur le territoire, ni sur le titre convoité. Mais par un mariage avec l’héritière de la principauté d’Orange, la famille des Baux obtint finalement tous les privilèges d’un grand féodal. Les troubadours assurèrent la réputation des Baux.

Nous reprenons notre périple. Les Baux ont un patrimoine historique riche, église, château, chapelles, restaurés avec art et qu’on ne peut parcourir qu’à pied.

Nous verrons ainsi, toute proche, la porte d’Eyguières ou « porte de l’eau », aux nombreux escaliers, qui a longtemps été la seule porte du village. Puis, le guide nous présente l’église romane Saint Vincent du XIIe siècle caractéristique des constructions du lieu par sa partie partiellement troglodytique et dont l’agrandissement en 1609 a conservé l’harmonie romane tandis que ses vitraux modernes de Max Ingrand, offerts en 1962 par Rainier III de Monaco, nous interpellent. En face, la chapelle des Pénitents blancs a vu ses murs entièrement recouverts de fresques par Yves Brayer, enfant du village, sur le thème du Noël des bergers de Provence. Nous passons aussi par l’hôtel de ville, Hôtel de Manville, l’un des plus beaux de la Renaissance.

Ensuite, nous parcourons, chacun selon son désir, les rues escarpées à la recherche de merveilles architecturales anciennes ou de boutiques aux produits les plus variés.

 



                           Le groupe devant l’église des Baux

Plusieurs iront tout en haut du village sur l’esplanade du château d’où la vue s’étend jusqu’à la mer et illustre la valeur stratégique du lieu il y a longtemps.

Notre après-midi est consacrée aux Carrières de Lumières*, dans le Val d’Enfer où les immenses murs de calcaire accueillent, en ce moment et pour notre plus grand plaisir, les œuvres de Cézanne : un spectacle audiovisuel grandiose qui nous laisse pantois.

Dans le car de retour,  le très beau film « Cézanne et moi » de Danièle Thompson nous attend. Il illustre la ténacité de Cézanne pour parfaire ses toiles et ses longues recherches, ses multiples déplacements afin de trouver le meilleur point de vue pour réaliser sa toile. Il retrace aussi les rapports houleux de Cézanne et Zola. Paul est coléreux, instable. Zola est calme, réfléchi. Paul n’a rien, Emile a tout. Ils se jugent, s’admirent, se perdent et se retrouvent jusqu’à la rupture finale.


Marthe JANODET-LEVANTI
Phjotos Jacqueline Dauphin

          

Remise du prix Imagin'action 2020
21/10/21

Remise du Prix IMAGIN’ACTION 2020 

Une nouvelle fois ce mercredi 2 juin Madame L. ADVENIER, proviseure du Lycée Hector Guimard recevait une vingtaine de personnes venues participer à la remise du prix IMAGIN’ACTION 2020 aux Etudiants de BTS Fonderie et aux Elèves de BAC-PRO Outillage pour la réalisation d’un carter de moteur en fonte d’aluminium.

Ce prix décerné par la section Rhône et Métropole de Lyon de l’AMOPA et par la section Rhône-Alpes de l’AFDET entend distinguer un travail innovant dans les domaines de la technologie (industrielle ou tertiaire).

Après l’accueil des présents, Madame la proviseure a souligné combien la réalisation présentée était emblématique du projet d’établissement d’Hector Guimard : innovation, recherche et démarches collectives des diverses filières du Lycée.

M. Michel GARREL, IPR, s’est félicité du choix d’un projet industriel vrai, savoir la conception et la réalisation d’un carter adapté au véhicule automobile EPSA que les Elèves-Ingénieurs de l’Ecole Centrale de Lyon réalisent dans le cadre d’un trophée européen organisé par la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA).

Le président Yves Quinteau pour l’AMOPA, le président René Larrière pour l’AFDET, ont rappelé les caractéristiques du concours national IMAGIN’ACTION et l’engagement de nos associations de favoriser et encourager le développement des enseignements techniques et professionnels dans notre pays. Il est regrettable de constater que le pourcentage national d’élèves choisissant, tous niveaux confondus, les filières techniques soit aujourd’hui que de 37%, c’est à dire en baisse par rapport à voici dix ans

Il appartenait aux professeurs responsables, messieurs Turrel et Chausse, d’expliquer ce qu’était un carter de moteur et son utilité dans le fonctionnement de celui-ci (un exemplaire a été présenté), quels problèmes techniques il convenait de résoudre pour une réalisation en fonderie.  Les étudiants lauréats, en BTS Fonderie, T.Campanelli et R. Gesse et en terminale Bac-Pro Outillage, L. Gagelin et S. Rai ont complété les informations en soulignant l’aspect très innovant que fût la programmation et l’utilisation de la machine d’impression 3D pour réaliser le moule de fonderie ; c’est une machine complexe et un équipement exceptionnel dont est doté la section fonderie du lycée H. Guimard.

Les présidents Y. Quinteau et R. Larrière ont alors procédé à la remise aux étudiants, des six diplômes nominatifs, un diplôme destiné à l’établissement a également été remis à Madame la Proviseure ainsi que le prix départemental AMOPA-AFDET de 400 euros.

Après les remerciements, Madame la Proviseure a invité les présents à partager une collation.

 

                                                                                    Jacques Noclin et Louis Sanyas

Voyage dans les Hauts de France
24/06/21

En complément de ce compte rendu, des « coups de cœur » marqués d’une *sont rédigés et illustrés dans le « Recueil des activités culturelles 2020-2021 ».

Lors d’un voyage effectué en 2014, nous avions déjà parcouru cette terre chargée d’Histoire, tant éprouvée par les conflits. En fait, ce territoire semble peu ou mal connu… Cap sur les Hauts-de-France pour 18 amopaliens curieux de découvrir d’autres aspects de cette région chaleureuse et accueillante.

Rendez-vous à la gare Part Dieu, en bonne forme pour notre voyage. Installés confortablement en 1ère classe, nous sommes très heureux de nous retrouver. Un coffret-repas est prévu : pour beaucoup d’entre nous, ce déjeuner en train est « une première » très appréciée !

Nous sommes accueillis à la gare de Lille-Europe par deux Arrageois, Henri, notre accompagnateur bénévole, et David, notre chauffeur, qui connaît parfaitement les moindres détours de sa région.

Les Hauts-de-France sont pluriels comme l’évoque la présentation de cette région sous forme de thèmes.

  Patrimoine architectural historique

L’abbaye de Saint Riquier* où nous nous contentons d’admirer la façade revêtue d’une abondante ornementation sculptée car l’intérieur de l’édifice est en travaux et nous n’avons pas pu le visiter.

Saint-Valéry-sur-Somme. 

Sa position stratégique sur un promontoire calcaire, face à la Baie de Somme, lui vaut une histoire riche et mouvementée. Saint-Valéry a vu passer Charlemagne, Hugues Capet en 981, Guillaume le Conquérant en 1066, Jeanne d’Arc en 1430, Louis XIII en 1638, Napoléon 1er en 1810 et Charles de Gaulle en 1949. Et aussi Victor Hugo qui s’est inspiré du port pour écrire le poème « Oceano nox ». Constitué de maisons étroites, le quartier des marins est appelé « Courtgain », allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois les habitants. L’église Saint Martin, de style gothique, est typique de la région avec ses façades en damiers de grès sombre et de silex taillés.

Aire-sur-la-Lys où se dresse la Collégiale Saint Pierre, de style flamboyant et Renaissance, classée Monument Historique en 1862. Elle panse lentement ses blessures de guerre. Le baillage, de style Renaissance, a été construit avec le produit d’un impôt sur le vin et la bière. Tout près s’élève le beffroi haut de 58 m.

Saint-Omer, ville baignée par l’Aa, est dominée par la célèbre cathédrale Notre Dame édifiée du XIIIe au XVIe siècle, un joyau de l’art gothique flamboyant façonné, aux cours des siècles, par l’apport de chaque évènement de l’Histoire. La cathédrale abrite un mobilier exceptionnel : magnifique buffet d’orgue baroque du XVIIIe siècle, une célèbre toile de Rubens, « La descente de Croix », une horloge astrolabe. Que de richesses et de merveilles dans la cathédrale de Saint-Omer, classée Monument Historique en 1840 !

Calais où nous avons fait une courte halte.

Arrêt-photos obligé pour « Les six Bourgeois de Calais » d’Auguste Rodin, sur la place de l’hôtel de ville.

Arras. Nous étions logés à l’hôtel Mercure, dans le centre-ville. Ses célèbres sites : la Grand’Place*, la place des Héros, l’hôtel de ville et son beffroi se parent de lumière à la tombée de la nuit, c’est une jolie idée d’une balade en soirée ! L’abbaye Saint Vaast et la cathédrale constituent l’ensemble monastique du XVIIIe siècle.

Amiens. Sa cathédrale grandiose et harmonieuse* :

 Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, elle a survécu aux siècles et à la folie des hommes. Bâtie à partir de 1220 et achevée en 1270, cet édifice impressionne par la beauté de son élévation intérieure à trois niveaux et sa remarquable statuaire, pas moins de quatre mille personnages. C’est la plus grande cathédrale gothique de France, elle peut contenir deux fois Notre Dame de Paris.

Roubaix connait un essor économique remarquable au cours de la Révolution industrielle du XIXe siècle. L’hôtel de ville, œuvre de Victor Laloux,  est un hymne à la gloire de l’industrie textile. Une frise remarquable présente six tableaux illustrant les différents aspects du travail de la laine et du coton (la récolte du coton et la tonte de la laine, le lavage et le peignage, la filature, le tissage, la teinture et les apprêts et la manutention finale).

Lille. Visite pédestre un dimanche matin* dans cette belle ville : la place Général de Gaulle, le théâtre, le Rang de Beauregard, la Vieille Bourse, la cathédrale Notre Dame de la Treille*.

 

Patrimoine mémoriel

- L’Anneau de la Mémoire*, inauguré le 11 novembre 2014, est le plus grand mémorial gravé du monde : sur près de 300 m, les noms de 500 000 hommes et femmes de toute nationalité tués pendant la guerre 14-18.

- Notre Dame de Lorette est la plus grande nécropole nationale française. Une basilique et une tour-lanterne sont construites sur cette colline.

  Patrimoine culturel

À Roubaix, nous visitons La Piscine*. Il y a 20 ans, la piscine a été transformée en musée par l’architecte Jean-Paul Philippon : une reconversion réussie d’un édifice sportif en un lieu dédié à l’art.

Le musée de Lens–Louvre, construit sur le site d’une ancienne fosse des mines de Lens. Nous visitons « La Galerie du temps » qui expose des pièces majeures venant du musée parisien. Elle offre 200 œuvres de trois grandes périodes : l’Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes.

Le musée des Beaux d’arts d’Arras, ses salles de peintures (paysage de Corot), ses sculptures médiévales, ses porcelaines méritent le détour.

Mers-les-Bains* de style anglo-normand, flamand ou Art Déco avec ses superbes villas « Belle Epoque ». C’est une station balnéaire picarde à la mode dès 1860. Non loin, Le Tréport, en Normandie, offre les plus hautes falaises de craie d’Europe (110 m). Nous empruntons les petites cabines du funiculaire (pente de 62 %) pour admirer le panorama saisissant sur la ville et ses alentours.

À la gare de Saint-Valéry, l’authentique petit train à vapeur de la Baie de Somme nous attend pour un parcours de 15 km en 1h. Plaisir d’antan, nostalgie, un sifflement, la fumée noire s’échappe de la locomotive… Profitons du paysage. Par marée basse, la baie est alors ensablée sur 45% de sa surface et devient une vaste prairie où paissent les moutons de prés-salés qui se régalent de plantes halophiles comme la salicorne, l’aster maritime, l’obione… La richesse écologique est due à la présence de zones humides où se développent de nombreuses roselières. Celles-ci abritent une faune assez riche, les canards et les cygnes s’y retrouvent pour nicher.

La gare de Noyelles-sur-Mer, en « cul-de-sac », permet la remise en tête de la locomotive. Nous poursuivons en direction du Crotoy. Dans les pâtures, nous remarquons une race locale de cheval à la robe dorée : le Henson. Nous terminons notre escapade ferroviaire à la gare du Crotoy.  

  Patrimoine naturel

Le cap Blanc-Nez et le cap Gris-Nez, la côte Opale*. Cayeux et sa grève de galets de silex bleus et blancs. C’est le seul gisement d’Europe de galets de mer mondialement connu pour son taux de silice qui atteint 99 %. L’exploitation existe encore pour son utilisation dans les travaux de voirie ou la décoration urbaine.

Les hortillonnages*, petits jardins maraîchers cultivés depuis le Moyen Âge en bordure d’un lacis de canaux alimentés par la Somme. Belle promenade en barque.

La Gastronomie. Le « plat pays » est aussi le « pays des bons plats ». Une gastronomie pleine de saveurs comme la carbonade à la bière et le potjevleesch… le tout accompagné de frites… Pas forcément diététique ! Nous n’avons pas eu l’honneur de goûter à « l’institution des moules-frites » !

 Le ciel du Nord radieux a effacé le cliché de la météo souvent exécrable chez les « Ch’tis ». La terre, la mer et le ciel se confondent pour donner un paysage aux mille nuances, aux mille dégradés. Dans notre circuit, les images du plat pays défilent : des villes dont les maisons arborent des ressources locales comme les briques rouges ; des routes bordées de champs de céréales ou de betteraves ; quelques terrils montrant l’exploitation intensive du charbon présent dans le sol. Aujourd’hui, certains servent de pistes de ski. « Germinal » est loin… Depuis 2012, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais Picardie est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de « Paysage culturel évolutif vivant », reconnaissant ainsi sa place exceptionnelle dans l’histoire sociale du monde de la mine. Fierté des « gens du Nord » !

D’excellents guides-conférenciers nous ont permis de mieux connaitre cette terre authentique. Henri, notre accompagnateur, nous a présenté sa région avec passion, enthousiasme… avec des anecdotes. Un grand merci à Henri qui nous a aussi concocté un livret culturel intéressant pour préparer notre voyage.

Nous retenons aussi l’accueil chaleureux légendaire des « gens de Hauts-de-France ». Nous n’avons pas eu le temps d’apprendre la langue régionale, le picard avec ses variantes dialectales comme le « ch’ti » ou le « ch’timi » (Lille). Les anciens la font encore résonner.

En conclusion, une belle évasion enrichissante où nous avons partagé de précieux moments de convivialité, comme nous les aimons !

Monique ROUGEMONT
Images Pixabay

          

Rencontre AMOPA-CME
21/04/21

Rencontre AMOPA69 et Crédit Mutuel Enseignant du Sud - Est

La rencontre a eu lieu ce 4 juin 2021, au sein de l’INSPE, entre l’AMOPA et le Crédit Mutuel Enseignant dans le but de réaffirmer leur convention de partenariat.

Le président Yves Quinteau a rappelé les objectifs de l’AMOPA en remerciant le Crédit Mutuel Enseignant du Sud-Est, représenté par la présidente de son CA, Mme Jeannine Creunet, et son Directeur, Monsieur Pierre Thoral, pour le soutien financier qu’il apporte aux actions éducatives de l’AMOPA.

Le partenariat porte notamment sur le concours des Mariannes de l’AMOPA, concours départemental qui met en avant les valeurs de solidarité et de fraternité, auxquelles s’ajoutent les dimensions éducatives du développement durable.


           

Vœux 2021
21/04/21

LE MOT DU PRESIDENT

Chères amies, chers amis,

Nous continuons malheureusement de traverser une période délicate même si les nouvelles consignes sanitaires nous permettront plus facilement de passer les fêtes de fin d’année avec nos proches.

Même si beaucoup d’incertitudes demeurent nous espérons bien reprendre nos activités dans le courant du premier semestre 2021, l’optimisme doit rester de mise …

Cependant il est peu probable que la traditionnelle cérémonie des vœux de début janvier puisse avoir lieu et croyez que je le regrette vivement.

Ceci me conduit  à vous souhaiter d’ores et déjà une bonne année 2021 qui ne pourra, de toute façon, qu’être meilleure que celle que nous venons de traverser…

Que les fêtes de fin d’année vous soient agréables et profitables et que la carte de vœux de la section vous incite à une promenade le long de ces quais de Saône si vivifiants et reposants !

Merci encore pour votre fidélité à l’AMOPA.

Je vous dis à bientôt,

Portez-vous bien,

Bien amicalement,

Yves Quinteau
Président de la section


           

Assemblée Générale 2021 de la Section
18/03/21

Compte rendu abrégé de l'Assemblée Générale de la Section du Rhône et de la Métropole de Lyon.

C’est une assistance de 47 personnes qui s’est retrouvée le 5 octobre 2021 au Lycée Hôtelier de Dardilly. Monsieur le Proviseur Philippe Cellerosi avait très aimablement mis à notre disposition une salle équipée et fait bénéficier des services de son restaurant d’application pour l’accueil, le petit déjeuner et le repas qui a suivi l’assemblée générale, moment de convivialité qui nous avait beaucoup manqué.

Le Président Yves Quinteau a remercié le public venu nombreux à cette Assemblée Générale qui a dû être reportée de 6 mois suite à la situation sanitaire comme cela a déjà été le cas pour l’Assemblée de l’an dernier en ayant bien sûr une pensée pour ceux qui n’ont pu être présents. Il a également remercié Monsieur le Proviseur de nous avoir accueillis dans son établissement quelques semaines seulement après une rentrée effectuée une fois encore dans des conditions très particulières et avec des exigences sanitaires qui seront bien sûr respectées.

Il a ensuite passé la parole à Madame la Proviseure adjointe  remplaçant Mr Cellerosi retenu par une obligation de service. Celle-ci nous a souhaité la bienvenue et dit quelques mots sur son établissement.

Après une minute de silence en hommage aux amopaliens décédés en 2020 le président a détaillé le déroulé de la matinée, et prononcé l’ouverture de l’assemblée générale

Rapport moral du président Yves QUINTEAU

La section du Rhône a réussi à organiser, malgré la situation sanitaire, la presque totalité de ses actions. Les moyens de communication modernes ont été utilisés pour parer à l’impossibilité de se réunir physiquement. Il faut en remercier chaleureusement les responsables des concours et les membres des jurys qui ont permis le déroulement des actions et la distribution des récompenses aux lauréats.

S’agissant des activités culturelles celles-ci ont été plus impactées mais elles ont commencé leur retour en 2021 !

Rapport d'activité de la secrétaire générale

La secrétaire Jacqueline Dauphin a présenté un bilan illustré des activités de l’année 2020 en sept points :

  • Les effectifs :la baisse des effectifs s’est ralentie en 2020 et de nouveaux adhérents ont été enregistrés. Le nombre des adhésions fin 2020 est de 324 adhérents et 21 sympathisants avec une proportion importante d’adhérents entre 65 et 89 ans (78%) et 7% entre 90 et 105 ans. La parité hommes femmes est respectée.
  • L’organisation : notre organisation reste identique : bureau, comité consultatif et commissions couvrant l’ensemble des activités : activités culturelles, actions pour la jeunesse, communication et partenariat.
  • Vie associative :

Cérémonie de présentation des vœux :
La section organise chaque année début janvier une cérémonie de présentation des vœux suivie d’une collation avec dégustation de galette. Celle de 2020 n’a  pas manqué à la tradition. En présence de  quelques personnalités amies de l’AMOPA, le président a retracé le bilan des activités 2019 avec la création du nouveau prix «Bien s’exprimer à l’Oral » ainsi que les perspectives pour 2020. Un diaporama relatant les actions culturelles de 2019  a été présenté

Février : remise des décorations aux nouveaux promus :
Cette année 2020 a vu la remise de 18 décorations de chevalier sur 98 invitations. Malgré le bon déroulement de la cérémonie on peut regretter que les nouveaux promus soient aussi peu informés sur leur décoration et sur la solennité que revêt cette remise. Il est envisagé de revoir l’organisation de cette cérémonie à l’avenir.

Activités culturelles
La secrétaire générale présente un diaporama retraçant les deux seules activités organisées en 2020 : une conférence sur l’Unicef par Thierry Saudejaud, secrétaire général de l’UNICEF France et une visite de Renault Trucks à Vénissieux organisée par Michèle Antignac. Une rapide présentation des activités 2021 a suivi ce diaporama.

  •  Activités en direction de la jeunesse

Concours Plaisir d’écrire présenté par Annie Mamecier Demounem
Jury : Roseline Allinieu-Seignobos, Denise Ferreri, Annie Mamecier Demounem, Bénédicte Reveyrand, Nicole Riondet

Le jury a examiné 166 copies provenant de 22 établissements : 4 écoles, 15 collèges et 3 lycées.  34 professeurs ont participé au concours. 69 copies ont été récompensées soit 41, 56% d’entre elles. 29 poésies primées ont reçu le prix  Katarzyna.
7 copies ont été envoyées au jury national et 3 ont reçu un prix !

Remarques :
La participation a été moins importante cette année qu’en 2019, sans doute en raison des grosses modifications au sein du système scolaire, des mouvements sociaux … mais aussi des sujets proposés. Heureusement, au niveau local, les sujets libres ont été maintenus. Pour preuve, aucun élève n’a composé sur le sujet national de lycée et très peu sur le sujet 4ème/3ème en raison de leur difficulté.

Des améliorations ont été relevées par le jury :
Notamment au niveau des précisions données par les professeurs quant aux consignes à respecter et également dans le libellé des sujets libres. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’extrême car quelques professeurs donnent des consignes très critériées ce qui enlève de la souplesse aux élèves qui sont limités au niveau de leur créativité.

Des améliorations toujours possibles :
Le jury espère toujours une plus grande participation des lycées !

Remise des prix :
En raison de la pandémie et du confinement, aucune remise solennelle n’a pu être organisée pour cette session. Tous les participants ont été bien évidemment déçus mais une solution a été trouvée !! Tous les membres du bureau de la section du Rhône et de la métropole de Lyon de l’AMOPA se sont mobilisés et sont partis, masqués (mais non incognito) distribuer les récompenses et les diplômes dans tous les établissements, soit au chef d’établissement, soit à la loge.

La remise des prix nationaux :
La remise solennelle et nationale des prix qui se déroule chaque année en Sorbonne n’a pas pu se dérouler en raison de la pandémie. Avec l’aide des établissements, la remise des récompenses aux 3 lauréats a pu se faire, relativement confidentiellement, mais très convivialement en présence du lauréat, de son professeur et de ses parents.

Un immense MERCI à la famille TRYLINSKI, à la librairie DECITRE, aux partenaires qui permettent le financement de ces prix et un merci particulier à Jean-Marie Pallier qui donne beaucoup de temps et d’énergie pour solliciter les donateurs !!

Concours Plaisir de dire présenté par Annie Mamecier Demounem

Un nouveau concours, mis en place l’an dernier, qui a pour but de récompenser l’expression orale chez les élèves de la classe de 3ème). Au niveau académique, nous avons choisi de mettre en place ce concours dès la classe de 6ème et jusqu’à celle de 3ème. Pour les raisons sanitaires en vigueur, le concours n’a pas pu se dérouler comme il était initialement prévu, mais la bonne volonté de tous a permis de l’organiser dans de bonnes conditions. 

Critères d’évaluation :
L’aisance, la qualité du vocabulaire et de la construction des phrases sont prises en compte de même  que le registre de la langue (fluidité ou bien étapes scindées par des silences, des « euh »…). Le jury évalue aussi le mode utilisé : discours, récit, description … et le niveau de langage : pas de langage populaire mais pas de concours d’éloquence non plus.

Les sujets : Les candidats doivent s’exprimer, sans note, seuls (3 minutes) ou en duo (5 minutes), sur un sujet donné dans le domaine de l’éducation citoyenne.

L’organisation   : Au niveau départemental, le concours est organisé au sein des établissements qui désignent, après éliminatoires, le (ou les) lauréat(s) qui participera (ont) à l’épreuve finale devant un jury départemental.

Au niveau national, le sujet envoyé aux sections le 18 mars est communiqué aux établissements volontaires. Le jury départemental organise la finale et envoie la prestation sélectionnée au jury national par voie télématique.

Les résultats :

Un établissement s’est engagé avec beaucoup de dynamisme dans la préparation du concours. Le professeur a organisé les éliminatoires et c’est le jury qui s’est déplacé pour choisir les finalistes : un duo de jeunes filles qui échangeaient avec des arguments contradictoires sur l’opportunité des publicités omniprésentes dans la vie de tous les jours. 

La remise des prix : au niveau de la section, comme pour le concours plaisir d’écrire, les récompenses ont été remises aux candidats. Le jury départemental a récompensé l’ensemble des finalistes.
Au niveau national, un prix spécial du jury a été attribué à l’établissement.

Concours «  Nous l’Europe » présenté par Jean Louis Coppéré
Jury : Marie Annie Michou Saucet, Jean Louis Coppéré

Esprit du concours organisé au plan départemental :
Une Europe se construit et tente de se structurer, Une vaste communauté se constitue dans les interrogations et les débats, nous sommes citoyens  de l’Europe. Voilà donc une mission d’éducation pour l’école.
La section du Rhône distingue les .projets qui ouvrent les jeunes à une compréhension de l’Europe et les maîtres et élèves y participent par de nombreuses initiatives dans des domaines aussi variés que : l’apprentissage des langues,  le patrimoine littéraire, artistique, culturel, historique,  les connaissances mutuelles

Le jury a récompensé deux collèges : Le Collège Jean Zay à Brignais et Georges Charpak à Brindas  pour un échange franco –italien  avec la Scuola média Lapo Nicollin de Ponsacco en Italie.
Soit : 17 élèves des classes d’italien de 3e du Collège Jean Zay de Brignais et 23 élèves des classes d’italien de 3e du Collège Georges Charpak de Brindas

La décision courageuse d’assumer le contrat d’échange juste avant le début de la pandémie a permis la réalisation d’un travail remarquable.
Visites commentées des élèves pour sensibiliser à la richesse historique et culturelle de l’une des plus belles régions d’Italie : la Toscane
Au cœur de l’échange, une pièce de théâtre en langue italienne crée par M. Alésio, professeur d’italien « Ponsacco Riviera »inspirée par le tableau de  Botticelli « La naissance de Vénus » mise en scène et jouée en italien par 40 élèves des classes de troisième Décor confectionné par les élèves accompagnés par les professeurs d’art plastique des deux collèges : Mesdames Maignaud et Estival Projet d’une remarquable qualité culturelle : commentaires des tableaux des offices, un vrai travail linguistique dans la pièce de théâtre et une authentique  rencontre des peuples et des générations (enquête auprès des Siennois). Des félicitations sont à adresser à Monsieur Lebrec professeur au Collège Charpak et à Madame Mourier au Collège Jean Zay. 

Concours «  Imagin’action » présenté par Jacques Noclin

Ce concours est organisé en collaboration avec l’Association Française de développement de l’enseignement technique : AFDET
Il s’agit de valoriser les jeunes en formation technologique et professionnelle en récompensant un projet établi sur commande d’une entreprise.

Le jury a récompensé le projet réalisé par le lycée Hector Guimard dans les  classes de BTS Fonderie et de Baccalauréat Pro outillage.

Il s’agissait de la  Conception et Réalisation d’un carter adapté au véhicule automobile EPSA que les élèves ingénieurs de l’Ecole Centrale de Lyon réalisent dans le cadre d’un trophée européen organisé par la Société des ingénieurs de l’automobile  (SIA) 
Réalisation emblématique du projet d’établissement du lycée Hector Guimard :(Innovation recherches et démarches collectives des diverses filières du Lycée) :
Programmation et utilisation d’une machine d’impression  3D  pour réaliser de moule de fonderie     

Palmarès : 2 lauréats en BTS Fonderie et 2 lauréats en terminale Bac Pro Outillage, sous la direction de leurs enseignants : Messieurs Turrel et Chausse

Concours des Palmes de l’apprentissage présenté par Jean-Marie Pallier

Concours départemental organisé en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’Artisanat du Rhône et en collaboration avec le groupement du Rhône des Meilleurs Ouvriers
Secteurs concernés en 2020 : Bâtiment, Alimentation, Fabrication, Métiers de service : 

Cinq lauréats ont été récompensés dans les métiers de la pâtisserie, du bâtiment, de la maintenance des véhicules et de l’esthétique

Leurs réalisations ont été présentées et ont suscité l’admiration des spectateurs.

 Concours des Mariannes de l’AMOPA présenté par Georges Grousset

Concours réalisé avec le soutien du Crédit Mutuel enseignant du Sud Est que nous remercions. 

Dans le cadre de ses actions éducatives en faveur de la jeunesse et dans le but "d'apporter son concours à l'école pour la transmission des valeurs de la république", l'AMOPA du Rhône souhaite promouvoir les valeurs de fraternité et de solidarité au sein de l'Education Nationale en valorisant les projets fondés sur l'engagement des élèves dans des actions solidaires ou sur le développement d'attitudes de fraternité

Cinq établissements ont été  récompensés en 2020 :
Collège Alexis Kandelaft, un projet de solidarité avec des personnes pauvres et une relation avec des écoles de Guyane, du Népal.
Lycées Aragon-Picasso : un projet de fraternité avec des élèves d’écoles de Madagascar pour les aider à poursuivre leur scolarité.
Cité scolaire Lacassagne : un projet de solidarité entre élèves, étudiants de BTS et personnes en difficulté
Collège Jean Moulin : un projet de fraternité et de respect entre  filles et garçons par la danse Hip-Hop
Lycée de Saint Just : un projet de développement durable sur le recyclage

Les établissements primés ont reçu un diplôme de l’AMOPA69, une Marianne et un chèque

Concours des Palmes « jeune arbitre » présenté par Gérard Bouchet

Le concours n’a pas pu être organisé en 2020 en raison de l’annulation des manifestations sportives  mais Gerard Bouchet a rappelé l’historique de ce concours   très sélectif  qui récompense des lauréats qui se sont fait remarquer par leur engagement dans le cadre de rencontres organisées et encadrées par l'Union Nationale du Sport Scolaire, les mercredis après-midis.

Concours AMOPA –AAUL  présenté par Yves Quinteau

En collaboration avec l’Association des Amis de l’Université de Lyon  ce concours s’adresse  aux étudiants ayant soutenu l’année précédente, dans un établissement d’enseignement supérieur de l’Université de Lyon, un mémoire de fin d’études remarqué dans les domaines des arts du spectacle, du cinéma, de la photographie et des arts numériques de l’image.

Un prix a été attribué à un mémoire de master portant sur la représentation des immigrés européens dans le cinéma argentin en particulier les immigrés italiens

Bourse Scène recherche présenté par Yves Quinteau

Elle s'adresse aux étudiants du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et de l’école Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre présentant un projet commun de recherche fondé sur une approche expérimentale des arts de la scène.

Une bourse a été attribuée à un travail sur un processus  permettant de voyager sans avoir à se déplacer  intitulé «  Voyage in situ ». 
L’intention de « Voyages in situ » est de réveiller ce potentiel que nous possédons tous: ouvrir notre imaginaire pour voyager intérieurement.

Bourses d’enseignement supérieur présentées par Christiane Ferra

Malgré la pandémie  huit bourses ont pu être attribuées à des étudiants provenant de l’Ecole Supérieure de Commerce et de  Développement ESCD 3A, de l’INSA et de VETSUP AGRO.

Francophonie :

Aide financière pour soutenir des actions tournées vers la francophonie par l’ octroi de bourses à des étudiants étrangers méritants :
Un étudiant en CAP de Boulangerie
Un étudiant en CAP Coiffure.

Un grand merci a été adressé à nos partenaires publics et privés qui par leur contribution financière permettent de récompenser nos lauréats  

 

  • Notre communication

Un aperçu de nos supports de communication a été présenté :
- La Lettre trimestrielle
- Le recueil des activités pour la jeunesse
- Le recueil des activités culturelles
- Le site internet
- Notre plaquette de présentation

Il a été rappelé l’intérêt de la Revue Nationale

Notre situation financière et nos comptes

Les commissaires aux comptes  Mr Alain Bezard et Mme Martine Muller ont attesté de la régularité de nos comptes.

La trésorière a ensuite présenté plusieurs tableaux récapitulant les résultats de nos activités d’intérêt général et de nos activités d’utilité publique : actions en faveur de la jeunesse

Le président a fait le commentaire des  tableaux présentés :

Analyse par secteur 
La situation sanitaire a impacté nos activités mais davantage pour les activités d’intérêt général que pour les actions à destination de la jeunesse

Activités d’intérêt général et fonctionnement :
La non parution de deux Lettres trimestrielles et du recueil des activités culturelles expliquent  pour partie l’augmentation de l’excédent par rapport à 2019. Il faut y ajouter le maintien de la quote part nationale versée par le siège

Activités d’utilité publique :
La grande majorité a pu être organisée malgré la situation. Il y a eu cependant moins de bourses et certains prix n’ont pas été attribués

Conclusion :
La situation particulière de 2020 et la réduction d’une partie de nos activités, qui en est la conséquence, ont certes eu un impact sur notre budget mais l’optimisation de notre gestion a permis dès 2019 une résorption sensible de notre déficit diminuant ainsi le prélèvement sur les réserves qui je le précise restent à bonne hauteur.
Quelles que soient les circonstances l’important est de maintenir ce qui constitue notre mission : les activités en faveur de la jeunesse, c’est ce à quoi nous nous engageons !
Mais n’oublions pas que le mécénat est indispensable pour y parvenir…
Les fonds récoltés sont en diminution malgré les efforts sensibles de certains de nos partenaires et donateurs  que je remercie à nouveau.
Remerciements aussi bien sûr à nos collègues qui passent beaucoup de temps et d’énergie à la recherche de mécènes : Jean-Marie Pallier et Georges Grousset

Après avoir remercié l’ensemble des membres du bureau qui ont regagné l’estrade pour la photo traditionnelle  le président a prononcé la clôture de l’assemblée à 12h.

 
Le bureau élargi

Les participants se sont retrouvés pour déguster le repas gastronomique préparé et servi par les élèves du lycée qui ont étés ensuite chaleureusement remerciés.

Le Président Yves Quinteau - La secrétaire Jacqueline Dauphin
Photos : Georges Grousset                       

Mot du Président de la section
22/01/21

Chères amies, chers amis,

Depuis mon précédent message en décembre dernier la situation sanitaire reste toujours préoccupante même si la vaccination progressive devrait permettre une amélioration sensible. Envisageons donc l’avenir avec sérénité et optimisme.

Certes pour notre section la situation pèse sur nos activités. Ainsi la cérémonie des vœux et celle de remise des décorations aux nouveaux nommés dans notre ordre n’ont pu avoir lieu.

Il en va de même pour les activités culturelles qui nous le savons, vous manquent beaucoup et que nous reprendrons dès que les conditions le permettront.

Pour autant les actions en faveur de la jeunesse ont été lancées et nous sommes heureux de constater que les établissements ont répondu  présent en particulier pour les concours de français, en envoyant  un nombre appréciable de copies.

Je vous remercie de votre fidélité et vous adresse mes très amicales pensées.

Portez-vous bien et prenez soin de vous.

  Yves Quinteau      
Président de la section