Le compagnonnage à Lyon
13/12/14

Aux musées Gadagne, le samedi 13 décembre 2014

Conférence "Le compagnonnage dans la Grande Guerre 1914-1918"
présentée par Jean Philippon, Compagnon Cuisinier, dit Bordelais la Constance, Président des Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis de Lyon

Les amopaliens se sont joints à cette conférence organisée par les Musées Gadagne.

La guerre de 1914-1918 a profondément marqué la société française au point que les historiens considèrent que le 19e siècle s’est achevé en 1914. Une rupture intervient, prélude à des transformations et bouleversements auxquels le compagnonnage n’échappe pas.

Un courant patriotique a toujours existé chez les compagnons. Les différents écrits de chansonniers le mettent en avant pour transcender les luttes et divisions entre les sociétés de compagnons. Les souvenirs évoqués par les compagnons qui ont participé aux guerres du 19e siècle, l’esprit chevaleresque toujours présent dans certains mouvements vont forger la notion de devoir comme celle d’honneur et de discipline. Ils rejoignent en cela le patriotisme exalté après la défaite de 1870 qui est largement partagé, surtout dans la France rurale, moins touchée par les mouvements internationalistes de la fin du 19e siècle.
C’est dans ce contexte qu’est créé le 20 janvier 1910  le «  Groupe fraternel compagnonnique du Devoir » destiné aux jeunes qui achèvent leur tour de France et partent au service militaire.
La tendance est alors à la fondation de groupements inter compagnonniques  dont la nécessité apparaîtra rapidement au moment de la guerre.

Dans la Grande Guerre
Dès le déclenchement de la guerre à laquelle les Français s’étaient résignés dans l’espoir qu’elle serait courte, la vie compagnonnique est perturbée.Les congrès sont annulés, les associations se mettent en sommeil mais les savoirs faire des compagnons, par exemple les maréchaux ferrants seront très utiles sur le front.
Lorsque le conflit s’enlise, les morts et les blessés parmi les compagnons vont se multiplier et les caisses de secours à destination des veuves et orphelins seront  vite épuisées.
Des journaux vont voir le jour pour garder le lien avec les compagnons mobilisés comme la «  Revue des Groupes fraternels des compagnons du devoir du Tour de France sous les drapeaux ». Ils seront sévèrement contrôlés par la censure.
La solidarité va se manifester tout au long de la guerre.

Après la guerre
Les conséquences sont terribles pour l’ensemble de la société.
Les compagnons vont  eux aussi délivrer des diplômes commémoratifs et confectionner des plaques toujours visibles aujourd’hui.
Les sociétés sont affaiblies : les caisses sont vides, les rangs clairsemés et beaucoup de métiers ne sont plus représentés.
C’est alors que se fait jour la nécessité de s’unir pour éviter la disparition du compagnonnage ;La fédération inter compagnonnique de la Seine lance un appel en 1919 pour regrouper les sociétés compagnonniques du tour de France en une Mutualité générale.
Les structures traditionnelles vont éclater, des métiers vont disparaître avec la motorisation. Les repères habituels sont bouleversés mais les compagnons s’ils se sentent plus fragiles  ressentent aussi la nécessite  de devenir plus solidaires.
Il faut valoriser les métiers et dans les années 1920 on crée le premier concours des «  Meilleurs Ouvriers de France ». Les compagnons s’investissent dans les cours professionnels, la formation des jeunes et l’apprentissage.
Il faut tourner la page des divisions et envisager un compagnonnage unifié et fédéré. C’est ainsi que les confédérations prendront le pas sur les fédérations.

Les traces de la grande guerre s’effacent dans la société  contemporaine comme dans le compagnonnage et la réconciliation des peuples européens est en marche. Mais la grande guerre doit rester pour les jeunes compagnons d’aujourd’hui le moment où les prémices du compagnonnage d’aujourd’hui sont apparues. Les compagnons morts pour la France restant vivants dans le temple de la mémoire.

Visite de l’exposition "La recherche de l’excellence
Le compagnonnage à Lyon de ses origines mythiques à nos jours jours"

Jean Philippon a ensuite guidé les amopaliens au sein de cette exposition qui s’est tenue du 24 avril 2015 au 4 janvier 2015 aux musées Gadagne.
Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment, l’Union compagnonnique des Compagnons du Tour de France des Devoirs unis et l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France.

Nous avons pu ainsi découvrir l’univers des compagnons qui s’est constitué sur les chantiers des cathédrales du Moyen-Âge sous le patronage de trois pères fondateurs mythiques : Salomon, Maître Jacques et Père Soubise, leurs vies et leurs conditions d’existence. À Lyon, ce sont autour des secteurs de l’imprimerie et, déjà, de la soie, que se sont formées les premières associations. Nous avons pu admirer leurs attributs : cannes et couleurs portées en écharpe, sur le chapeau ou à la boutonnière. Les coloris permettent de distinguer les grades, aspirant, compagnon reçu ou fini, ou le secteur d’activité (vert pour le cuir, rouge pour le fer, blanc pour la pierre…). Nous avons pu également contempler leurs chefs-d’œuvre et découvrir aux travers des documents d’époque leur très forte implication dans la vie politique et économique française.

Aujourd’hui, fédérant un peu plus de 12 000 compagnons, rassemblant une centaine de métiers, regroupés autour de trois mouvements compagnonniques, ils sont un acteur essentiel de la formation professionnelle et demeurent encore des passeurs de savoir-faire et des artisans innovants.

Il est à noter que le compagnonnage est  inscrit à l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, en tant que « réseau de transmission des savoirs et des identités par le métier ».

Les amopaliens présents durant cet après midi remercient une nouvelle fois Jean Philippon pour sa disponibilité, sa grande connaissance du compagnonnage et la qualité de ses explications.

 Résumés Jacqueline Dauphin et Jean-Marie Pallier

  • Jean Philippon

    Jean Philippon

  • Diapo 1

    Diapo 1

  • Diapo 2

    Diapo 2

  • Diapo 3

    Diapo 3

  • Diapo 4

    Diapo 4

  • Diapo 5

    Diapo 5

  • Diapo 6

    Diapo 6

  • L'assistance

    L'assistance

Concert à l'auditorium
24/11/14

Concert à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon, le mardi 24 novembre 2014
La harpe au sommet

Orchestre National de Lyon
Direction Yan Pascal Tortelier

Programme

Olivier Messiaen, Les Offrandes oubliées

Maurice Ravel, Trio (orch. Yan Pascal Tortelier – création française)

François Boieldieu, Concerto pour harpe en ut majeur

Claude Debussy, La Mer, trois esquisses symphoniques


Harpe : Xavier de MAISTRE du Philarmonique de Vienne       

Le 50e anniversaire de la section
22/11/14

En ce 22 novembre 2014, les AMOPALIENS du Rhône se retrouvent nombreux pour célébrer le 50ème anniversaire de leur Section. L’ESPE leur a ouvert ses portes pour cet évènement et son directeur Monsieur MOUGNIOTTE, l’un des nôtres, nous y accueille cordialement. Yves QUINTEAU, Président de la Section, l’en remercie chaleureusement.

De nombreuses personnalités, représentants des instances préfectorale, académique, municipale, Michel BERTHET, Président National, et Madame Françoise SERODES du bureau national, nous honorent de leur présence.

Un hommage appuyé est d’abord rendu au Président fondateur, Émile CHANEL. Enfant de l’assistance, il n’a du son salut qu’au dévouement de ses maîtres.

Jean-Pierre BIOT, Trésorier National et Président d’Honneur du Rhône anime les allocutions de quatre témoins de la vie de la Section. Monsieur JUMENTIER, Président Honoraire, évoque tous les Présidents qui ont fait la Section au cours de ces 50 années. Ainsi, on mesure combien chacun d'entre eux a eu à coeur de mettre en oeuvre notre devise « SERVIR et PARTAGER » et de promouvoir les valeurs essentielles de liberté, égalité, fraternité qui seules mènent à la laïcité.

L’accent est porté ensuite sur la « DELEGATION 69 » qui a pu, grâce à la participation financière de partenaires institutionnels et privés, récompenser dignement les lauréats des concours et des bourses, chaque année, plus nombreux.

Retracer une histoire de la Section, c’est aussi faire mémoire de ses personnalités marquantes qui pour certaines, nous ont quittés et de leurs fidèles actions pour la jeunesse et de celles vers les adhérents. Un livret-souvenir offert aux participants, faisant mention de tous les membres du Bureau ayant oeuvré à son rayonnement, complète ces évocations.

Le diaporama élaboré par Gérard BOUCHET, le Secrétaire Général, permet de voir combien les amopaliens sont heureux de partager voyages, conférences, tous ces instants d’intense amitié. Et le déjeuner, pris au collège de la Tourette, illustre bien ce sentiment du bien-être ensemble.

L’après-midi donne un aperçu des fruits de nos actions vers la jeunesse : lecture des poèmes de deux lauréates du prix National de poésie en 2004 et 2013, compte rendu du stage en Australie d’une boursière, étudiante vétérinaire. Puis tourné vers le présent le témoignage en toute confiance de deux étudiantes de l’ESPE, nous éclaire sur leur formation d’enseignantes du XXI° siècle.

La section étant soucieuse d’informer ses adhérents et un public plus large, Jean-Marie PALLIER, membre du Bureau présente notre futur outil de communication : le site internet qu'il a conçu.

Gérard HEPP et André DEMEURE en complicité, nous offrent un moment de détente et d’humour.

C’est par un intermède musical où la voix de Vanessa nous a enchantés et émus que se termine cette belle journée pour laquelle Jacqueline DAUPHIN a tant oeuvré.

Impressions de Anne-Marie MICHOU-SAUCET et Marthe JANODET

  • Ouverture de la cérémonie…

    Ouverture de la cérémonie…

  • L’assistance…

    L’assistance…

  • La table ronde…

    La table ronde…

  • Lecture de poèmes…

    Lecture de poèmes…

  • Deux étudiantes de l’ESPE…

    Deux étudiantes de l’ESPE…

  • Moment d’humour…

    Moment d’humour…

  • Présentation du futur site internet…

    Présentation du futur site internet…

  • Clôture en chansons...

    Clôture en chansons...

Commémoration de la guerre 14-18
15/10/14

Conférence de Pierre Fangeat, le mardi 15 octobre 2014
organisée par les anciens élèves de l'école normale de Lyon
à l'ESPE de l'académie de Lyon

La commémoration, un siècle après de ce terrible conflit pose des questions aux gouvernements et aux citoyens. Pourquoi cette guerre ? Aurait-on pu l’éviter, comment instaurer la paix. ?

 On ne peut que s’interroger comme Antoine Prost, Président de la Commission du Centenaire, sur la survie héroïque des poilus et sur les capacités de résistance de la société civile dont le rôle a été déterminant. Après une introduction sur la troisième république à la veille du conflit : l’instauration de la laïcité, les lois scolaires, l’émergence du mouvement ouvrier et les tensions coloniales, le conférencier s’est attaché à rechercher les causes profondes de la guerre. Elles sont politiques, économiques et pour la première fois dans l’histoire, mondiales. L’état de l’opinion en 1914 est contrasté entre aspirations pacifistes et esprit de conquête et de revanche. Malgré l’impact de personnalités remarquables comme Jaurès, et d’actions symboliques (on en cite quelques unes dans notre département) la marche à la guerre rencontre peu de résistance. La loi des trois ans de service militaire sera le prélude à la mobilisation. On ne refera pas l’histoire. Les souffrances endurées sont retracées dans des livres et témoignages très émouvants basés sur des correspondances. Le conférencier en cite plusieurs et donne des références.

 Une conférence passionnante, bien documentée et empreinte d’un véritable espoir dans les forces de paix.

Jacqueline Dauphin


             

La facture d'orgues
07/10/14

Conférence de Jean Bacot, le mardi 7 octobre 2014
à l’église de l’Immaculée Conception de Caluire

Devant une trentaine de personnes, Jean BACOT, professeur des Universités, ex-Conseiller Culturel au Ministère des Affaires Étrangères, lauréat du Concours National d’Orgue Paris 1972, et ancien organiste de St Augustin à la Croix Rousse a retracé les origines et l’histoire de l’Orgue en se centrant sur l’orgue classique dans le territoire français. Dans notre pays on en recense environ 12 000 dont un dixième classé ; situés surtout dans des édifices religieux

L’orgue est un instrument à vent, « touché » à l’aide de claviers, reliés par des mécaniques compliquées pour atteindre les tuyaux donnant chacun une seule note et alimenté par une soufflerie. Le problème du facteur d’orgue est d’assurer un débit d’air suffisant et sous pression constante pour faire parler un ou plusieurs tuyaux.

Le moine dom Bedos de Celles a publié en 1776 un traité sur la facture qui fait toujours autorité et explique le fait que ,malgré le système métrique ,les hauteurs de tuyaux sont toujours exprimées en pieds français (1 pied = 32cm environ).

Il est difficile de résumer un riche exposé d’une heure et demie ; précisons que M. J. Bacot était accompagné de M. R.P. Rouault, organiste de l’Immaculée, qui illustrait de façon sonore les propos du conférencier.

Louis Sanyas              

Voyage au Portugal
27/09/14

Ce voyage d’automne a débuté par un tour panoramique de la capitale et la découverte du Pont Vasco de Gama, de la place du commerce, de la place Rosio, de la nouvelle gare de Lisbonne Estaçao do Oriente (conçue, pour l’exposition de 1998, par l’architecte Santiago Calatrava) et l’immense place Jean Ier. Lisbonne, est bâtie sur sept collines surplombant l’estuaire du Tage qui se jette dans l’océan Atlantique, 17km plus loin. Cette situation géographique lui a valu d’être le point de départ des grandes expéditions maritimes à l’époque des Grandes Découvertes aux 15ème et 16ème siècles. Les rues pavées, les escaliers, les funiculaires, les façades à faïence ou à diamants et les tramways aux couleurs chatoyantes nous frappent dès notre arrivée en ville. Le lendemain, notre découverte de Lisbonne continue par la visite de l’Église Saint Roch et du Musée d’Art Ancien. Nous traversons les quartiers du Chiado et du Barrio Alto qui dominent la Baixa et nous admirons le Pont suspendu (plus de trois km de long) dit « du 25 avril » (date de la fin de la dictature). Nous visitons le quartier de Bélem, là où les eaux du Tage rejoignent les flots de l’Atlantique et la Tour de Bélem (construite entre 1514 et 1521 par l’architecte Francisco de ARRUDA, de style manuélin, avec des influences mauresques) ; elle Cette tour faisait partie du système de défense qui protégeait Lisbonne des attaques de pirates). Nous poursuivons par la visite du Monument des Découvertes et celle de l’église du monastère des Hiéronymites, chef d’oeuvre de l’architecture manuéline, fondée par le roi Manuel Ier à la fin du XVème siècle.

Le troisième jour, nous conduit successivement à Queluz (Palais National, ancien palais royal édifié au 18ème siècle), Sintra (Palais Royal), l’Estoril (ancien village de pêcheurs reconverti en station balnéaire) et Obidos (village médiéval).

Le lendemain, nous découvrons Nazaré, son superbe port de pêche, sa longue plage dominée par une impressionnante falaise de calcaire, le village haut, « Sitio », où les habitants continuent de pratiquer les coutumes ancestrales. A Alcobaça, nous visitons l’Abbaye du monastère cistercien Santa Maria. Un peu plus loin, au centre d’une région agricole, nous nous arrêtons au monastère de Batalha édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à la bataille d’Aljubarrota en 1385. Le style y est gothique national original, profondément influencé par l’art manuélin.

A Tomar, nous visitons le Couvent du Christ, monument inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983. Le couvent, ancien siège des Templiers de Tomar est devenu en 1334 le siège de l’ordre des chevaliers du Christ. La fenêtre du chapitre, présente un prodigieux décor dans lequel se combinent réminiscences gothiques et influences mauresques. Elle est considérée comme l’expression la plus aboutie du style manuélin. La journée se termine à Fatima, dont le sanctuaire dédié à la Vierge Marie est l’un des lieux de pèlerinage les plus visités au monde. Le 4ème jour est consacré à la visite de l’« universidade Velha » de Coimbra ; l’architecture hétéroclite, la très riche et splendide « Biblioteca Joanina » ainsi que l’accueil des étudiants aux costumes traditionnels nous enchantent ! Toujours à Coimbra, la cathédrale « Sé Velha » est considérée comme l’un des plus beaux édifices romans du pays. Les jésuites sont à l’origine de sa construction en 1598 mais l’ordre ayant été interdit au Portugal à partir de 1759, l’édifice fut consacré cathédrale en 1772. Elle est le siège de l’évêché.

Nous poursuivons nos découvertes par les visites du couvent de Santa Clara abritant le tombeau de la reine Sainte Isabel puis le village de Lamego (sanctuaire baroque de Notre-Dame-des-Remèdes qui, comme son nom l’indique trouve des solutions à tout) !

La veille du départ, nous roulons vers Vila Réal par la vallée des vignobles de Douro pour visiter le Manoir Baroque de Mateus, demeure du 18ème siècle étonnante par son style portugais purement rococo ! Nous repartons pour Guimaraes en traversant la province du Minho, berceau du Portugal et terre de vignoble (on y produit le fameux vinho verde). On accède au château-fort, où naquit Alfonso Henriques premier roi du Portugal, par un très beau boulevard fleuri. Le château fut entièrement reconstruit par Salazar. Nous visitons ensuite le Palais des Ducs de Bragance construit vers 1420 (avec une chapelle gothique) abandonné puis restauré en 1930 pour loger la présidence de la

République pendant ses visites. Ensuite notre circuit nous conduit à Braga, capitale de la Province et cité épiscopale, ville connue surtout par son très grand nombre d’églises d’où son nom de « Braga la Pieuse ». Nous visiterons la Cathédrale et le réputé sanctuaire du Bom Jesus do Monte avec son escalier de 600 marches. Le sanctuaire néo-baroque présente dans le choeur du sanctuaire un retable avec un calvaire de taille humaine (très rare), représentation grandeur nature du Golgotha.

La veille du départ est consacrée à la découverte de Porto, la travailleuse pendant que Lisbonne s’amuse, que Coimbra étudie et que Braga prie ! Porto est une ville de négoce, un port important et propose des quartiers historiques typiques classés au patrimoine mondial de l’humanité. Un circuit-promenade nous permettra la découverte panoramique des principaux sites et le Vieux Porto qui nous laisse sous le charme. Nous visiterons la torre dos Clerigos, l’église de Sao Bento, l’église de la miséricorde, la cathédrale et son très beau cloître, le Palais de la Bourse, précieux joyau de style mauresque datant du 19ème siècle ainsi que la Chapelle Saint François complétement baroque, présentant une généalogie du Christ. Une mini-croisière sur le Douro favorise la découverte des ponts (dont le viaduc ferroviaire construit par la « maison Eiffel et Cie », mis en service en 1877 et désaffecté en 1991), de la vue panoramique, des remparts et du village des pêcheurs « Afurada » dans des conditions climatiques idéales. La soirée s’est terminée par une dégustation de Porto et un restaurant de Fado ! Voyage réussi, riche en découvertes et en émotions diverses, qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale très agréable.

Annie Mamecier-Demounem

  • Lisbonne, Estaçao do Oriente

    Lisbonne, Estaçao do Oriente

  • Lisbonne, Tour de Belém

    Lisbonne, Tour de Belém

  • Lisbonne, Cloître du monastère des Hiéronymites

    Lisbonne, Cloître du monastère des Hiéronymites

  • Le groupe de l'AMOPA

    Le groupe de l'AMOPA

  • Nazaré – Sanctuaire Notre Dame de Nazaré

    Nazaré – Sanctuaire Notre Dame de Nazaré

  • Batalha, Cloître du monastère

    Batalha, Cloître du monastère

  • Tomar, Couvent des Chevaliers de l'Ordre du Christ

    Tomar, Couvent des Chevaliers de l'Ordre du Christ

  • Coimbra – Cour de l'Université

    Coimbra – Cour de l'Université

  • Braga, Sanctuaire Bom Jesu do Monte

    Braga, Sanctuaire Bom Jesu do Monte

  • Porto, Vieux quartier

    Porto, Vieux quartier

  • Porto, Viaduc ferroviaire construit par la « Maison Eiffel & Cie »

    Porto, Viaduc ferroviaire construit par la « Maison Eiffel & Cie »

Remise du Prix de l'Enseignement Technique
27/06/14

Pour cette année 2014, la classe lauréate est de M. Bernard DESSAUT professeur d’art appliqué au lycée la Martinière-Diderot, préparant les étudiants au Diplôme des Métiers d’Art dans la spécialité Costumier Réalisateur.

La classe conduite par M. DESSAUT assisté d’Angèle MIGNOT et d’Emilie CAUWET et avec le concours des étudiants en scénographie de l’ENSATT, a travaillé avec ses douze élèves sur l’idée d’un projet de pièce de théâtre montée par la Troupe « Le Collectif 7 » de St Etienne.

L’équipe pédagogique a considéré que ce projet offrait une expérience pédagogique et pratique pour les étudiants costumiers souvent confrontés au cours de leurs études à la réalité des productions de spectacles.

Les principales difficultés auxquelles les étudiants et l’équipe pédagogique ont dû faire face sont tout d’abord la nécessité de conception et de réalisation dans un délai imposé par le calendrier du spectacle ainsi qu’un important travail de mise au point et de finition nécessitant un engagement des étudiants pour accepter toute modification de dernier instant afin de livrer un ensemble cohérent, sachant que le costumier est la personne qui adapte le projet du créateur aux exigences de la mise en scène, aux acteurs ainsi qu’aux normes de sécurité.

Avant la conception du costume, il est souvent nécessaire de réaliser des recherches documentaires afin de recréer des costumes d’époque et donner au spectacle une réalité historique. Le costumier doit aussi procéder ensuite au choix des modèles et des matières et organiser les étapes de fabrication en respect du planning des représentations.

C’est pourquoi le 27 juin le président Y. QUINTEAU, accompagné de G. BOUCHET, N. RIONDET et moi-même, a remis en présence de Mme M. DECORET adjointe au chef d’établissement et des professeurs,

  • d’une part, un diplôme de l’AMOPA aux étudiants Camille BEL, Clément BOUCRY, Nelle BOSSON, Anouk CAZIN, Charlotte COFFINET, Marion GASNIER, Mathilde GIRAUDEAU, Sylvianne GUILLAUME, Zoé LENGLARE, Gaïssiry SAL, Oria STEENKISTE et Marie VERHNES.
  • d’autre part, un chèque de 1500€ à Mme M. DECORET pour l’établissement.

Jacques NOCLIN

Voyage sur les lieux de mémoire de la Grande Guerre
19/06/14

Pour appréhender la réalité de cette guerre nous avons choisi un parcours de voyage visant à faire connaître des lieux et des sites commémoratifs : cimetières, mémoriaux, musées, champs de bataille, villes et villages qui ont subi des destructions. C’était aussi l’occasion de faire connaître des régions au riche patrimoine. Notre parcours suit l’ordre chronologique de la guerre : première bataille de la Marne en 1914 avec la visite du Musée de la grande Guerre à Meaux implanté sur les lieux des deux batailles de la Marne. Nous poursuivons notre voyage par Amiens avec sa superbe cathédrale gothique puis Arras et sa célèbre place. Les sites qui les entourent portent des cicatrices poignantes : Ville martyre d’Albert et son musée de la tranchée particulièrement réaliste, Cimetière de Notre Dame de Lorette, avec 600 000 tombes, mémorial et tranchées de Vimy où des combats féroces se déroulèrent. A Péronne le musée mémorial fait revivre la douleur de la guerre. Dans l’Aisne sur le site du célèbre Chemin des Dames et sur les traces du village détruit de Craonne nous ressentons une grosse émotion à l’évocation des mutineries qui suivirent ce massacre. Nous faisons étape à Laon pour admirer la ville fortifiée et sa cathédrale avant de partir vers la clairière de l’Armistice à Compiègne et la visite du château. La guerre est finie et notre voyage aussi.

Jacqueline Dauphin        

  • Taxi de la Marne

    Taxi de la Marne

  • Cathédrale d'Amiens

    Cathédrale d'Amiens

  • Monument Chemin des dames

    Monument Chemin des dames

  • Tranchées reconstituées

    Tranchées reconstituées

  • Musée mémorial

    Musée mémorial

Congrès de Nantes
10/06/14

Congrès AMOPA 2014, du vendredi 6 juin au mardi 10 juin 2014
à Nantes à l'Hôtel de Région des Pays de Loire

6 membres du bureau de la Section du Rhône ont participé à ce congrès organisé par les sections de la région Pays de Loire.

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Programme        

Remise des prix départementaux
21/05/14

De jeunes talents honorés

La cérémonie annuelle de remise des Prix départementaux des Concours de l’AMOPA s’est déroulée dans les salons prestigieux de l’Hôtel du Département afin de récompenser de jeunes talents, lauréats de nos concours "Palmes de l'Apprentissage" (concours unique en France, ayant été créé en 2012 en partenariat avec La Chambre de Métiers et de l'Artisanat du Rhône et en collaboration avec la section du Rhône des Meilleurs Ouvriers de France), « Nous, l’Europe » et « Défense et Illustration de la langue française ». Douze « Bourses de l’Enseignement supérieur » ont été également accordées pour venir en aide à des étudiants issus de six établissements d’enseignement supérieur effectuant des stages à l’étranger.

Deux cents personnes présentes regroupant les lauréats de nos concours, accompagnés de leurs parents, de leurs professeurs et de leurs chefs d'établissement, sont venus vivre un moment de mise à l’honneur d'une année de travail scolaire. Des élus et des personnalités ainsi que des représentants du monde économique répondant à l’invitation du Conseil Général et de la section du Rhône AMOPA ont tenu à s’associer à cette célébration qui met en valeur des talents et encourage les initiatives, reconnaissant, par là, la place primordiale de l'éducation dans le monde économique et social.

Grâce à la générosité de nos partenaires, la section du Rhône AMOPA peut envisager chaque année de doter la remise des prix de chèques cadeaux, fort appréciés par les lauréats, et d'aider des étudiants en leur octroyant des bourses d'études. Ainsi, cette année, ce sont des prix d’un montant de 17 000 € qui ont pu récompenser près de soixante- dix jeunes particulièrement méritants issus de près de trente établissements différents du département du Rhône.

Le Président Yves QUINTEAU et les membres du Bureau tiennent particulièrement à remercier Mme Danielle CHUZEVILLE, Présidente du Conseil Général, pour l'attachement fidèle qu'elle témoigne à l'AMOPA, la Chambre de Métiers et de l'Artisanat pour l'action qu'elle mène auprès des jeunes apprentis du Rhône et tous nos partenaires.

  • Remise des prix départementaux

    Remise des prix départementaux

  • Une partie de l’assistance…

    Une partie de l’assistance…

  • Ouverture de la cérémonie…

    Ouverture de la cérémonie…

  • Lauréat des « Palmes de l’apprentissage »…

    Lauréat des « Palmes de l’apprentissage »…

  • Lauréats du concours « Nous l’Europe »…

    Lauréats du concours « Nous l’Europe »…

  • Lauréats des concours « Langue française »…

    Lauréats des concours « Langue française »…

  • Lauréats des concours « Langue française »…

    Lauréats des concours « Langue française »…

  • Lauréats des concours « Langue française »…

    Lauréats des concours « Langue française »…

  • L’ensemble des lauréats.

    L’ensemble des lauréats.

Défense Nationale
19/05/14

Conférence de Christophe Déage, le lundi 19 mai 2014
au lycée La Martinière Montplaisir

Le lundi 19 mai 2014, dans l’Amphithéâtre Bertrand TAVERNIER du lycée La Martinière Monplaisir, une conférence sur la Défense Nationale, intitulée : « Quelles stratégies pour que la France conserve sa place et son rôle dans le monde ?», a réuni plus d’une trentaine de personnes.

Christophe DÉAGE, de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN) a d’abord exposé la situation de la France, ses atouts économiques avec des possibilités d’innovations, une relative indépendance énergétique, des ressources agricoles, un vrai potentiel dans sa Zone Économique Exclusive (ZEE) : plateau continental étendu à deux cents mille marins autour des territoires en outre-mer largement encore inexploités.

Il a également présenté la puissance militaire de la France, les crédits consacrés à la Défense Nationale, en réduction, qui obligent à faire des choix stratégiques urgents.

Il a évoqué les crises, citant le ministre des Affaires étrangères : « Les crises à venir auront de plus en plus pour origine la lutte pour l’accès aux ressources énergétiques, minérales et hydriques et les pressions seront très fortes sur l’environnement : climat, biodiversité, eau, alimentation ».
Il évoque également les nouvelles menaces mal identifiées, plus diffuses : il y a peu de risques à nos frontières aujourd’hui (il n’y a pas de menaces aux frontières) et il n’y a pas non plus de frontières aux menaces (qui ne sont plus identifiées à un État) : risques chimiques, informatiques, satellites menacés ou menaçants, intégrisme religieux et terrorisme…

M. Serge POINT, Président de l’Association des Auditeurs de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN), région lyonnaise, M. Pierre PAGET, Président de l’Association des Réservistes Citoyens de la Défense et de la Gendarmerie du Rhône ont, avec M. Christophe DÉAGE, ouvert un débat passionnant et passionné qui montre que la question vaut la peine d’être abordée afin que les décisions ne soient pas prises dans le désintérêt général. Ces décisions concernent la Nation et l’ensemble de tous les citoyens.

Jacques Benkemoun


             

La mémoire de la Grande Guerre
24/04/14

Conférences de Jean-Charles Bonnet, les 25 mars et 24 avril 2014
à l’ESPE de l'académie de Lyon

Devant un public nombreux et passionné, Jean-Charles BONNET, agrégé d’histoire, ancien Maître de conférences à l’Université, ancien Directeur des CRDP de Dijon et de Lyon et ancien Directeur de cabinet du Recteur de l’Académie de Lyon, avec un grand talent de conteur, a parcouru le vaste champ de la mémoire du conflit de 1914-1918.

 Les fruits amers de la victoire :

Après la liesse du 11 novembre 1918 et celle du 14 juillet 1919, les français allaient découvrir que les fruits de la victoire étaient amers.

Le tribut était particulièrement lourd : 10,5 % de la population masculine dont 29,2% de jeunes gens décédés sans compter les blessés et, plus terrible encore, les disparus sources de tant d’angoisses et d’espoirs insensés.

Les mutilés et les malades mentaux ont frappé l’opinion. Parmi eux, les « gueules cassées » vont connaître un calvaire devant la stupeur de leur famille et de leurs enfants qu’ils vont parfois terroriser.

Le retour des poilus n’a pas été triomphant mais surtout long et compliqué par des formalités administratives interminables… Les souvenirs, lourds à porter, ont entravé le retour à la vie normale et le travail n’a pas toujours attendu les rescapés du front.

Les prisonniers des camps allemands doivent affronter le soupçon des combattants. Quant aux mutins de 1915 et 1917, si une loi d’amnistie en libéra une grande partie, ils purgèrent leur peine en Algérie et leur réhabilitation toujours espérée se fera attendre longtemps.

La société civile et politique va essayer de remédier à ces problèmes.

Les associations d’anciens combattants vont tenter de maintenir un lien social. Des pensions, des médailles vont être distribuées par un tout nouveau ministère.

 Les dix départements touchés par les combats sont ravagés, tout n’est que ruines et cimetières.

 Le culte pieux du souvenir :

Il se manifeste par les nombreuses plaques commémoratives que l’on trouve toujours dans les lycées, les institutions diverses. Des monuments aux morts vont être élevés dans 95 % des communes. Ce sera une « industrie » florissante. Ils sont inaugurés en grande pompe.

La plus grande originalité est celle du soldat inconnu, désigné au hasard par un jeune caporal parmi un choix de cercueils. Son culte est devenu la religion de la France.

 L’impossible oubli :

Entre les deux guerres des tentatives ont été faites pour dépasser le contentieux mortifère entre la France et l’Allemagne. Après avoir subi l’occupation de la Ruhr pour compenser les dommages subis par la France, l’Allemagne est admise à la Société Des Nations (SDN).

Les français sont enclins à un pacifisme de raison. Les syndicats enseignants militent pour la réconciliation. Un voyage en Allemagne est organisé.

Mais la république de Weimar ne détourne pas les allemands d’une défaite qu’ils estiment injuste et la volonté de revanche demeure.

En 1940 l’arrivée de Pétain à la tête de l’État, héros de la grande guerre, le « sauveur de la France » selon le chant officiel « Maréchal nous voilà » est significative.

La résistance n’échappe pas aux symboles de la grande guerre : 11 novembre 1940 aux Champs Élysées et 11 novembre 1943 à Oyonnax «  les vainqueurs de demain à ceux de 1918 ».

 La progressive construction européenne va modifier le paysage du souvenir. Des collaborations franco-allemandes vont voir le jour : Office franco-allemand pour la jeunesse, chaîne de télévision Arte. Des gestes forts vont être significatifs : la main dans la main d’Helmut Kohl et François Mitterrand sur les lieux mêmes des combats à Verdun.

La mémoire va s’orienter vers des recherches à caractère plus scientifique, qui reviennent avec plus de sérénité sur les chantiers de querelles : fusillés pour l’exemple, grévistes de 1917, état d’esprit et souffrances des territoires occupés, dommages collatéraux causés par les blessures et les maladies.

 L’histoire enseignée dans les classes a évolué pour ne retenir que les souffrances (peu d’histoire des batailles).

Pour combien de temps encore ?

 

Jacqueline Dauphin, d’après les documents de M. Jean-Charles Bonnet     

Vous pourrez consulter le texte complet de cette conférence ainsi que le compte rendu du voyage sur les lieux de mémoire dans le recueil des activités 2014 de la section (édition prévue en mars 2015).

Opéra de Lyon
25/02/14

Le Comte Ory de Gioacchino Rossini
Opéra de Lyon, le mardi 25 février 2014

Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon
Direction musicale :
Stefano Montanari

Mise en scène, décors et costumes : Laurent Pelly
Lumières : Joël Adam

Le Comte Ory : Dimitry Korchak
La Comtesse Adèle : Désirée Rancatore
Isolier : Antoinette Dennefeld
Dame Ragonde : Doris Lamprecht
Raimbaud : Jean-Sébastien Bou
Le Gouverneur : Patrick Bolleire
Alice : Vanessa Le Charlès
Gérard : Didier Roussel
Mainfroy : Yannick Berne
Un paysan : Dominique Beneforti
Coryphées : Sophie Lou, Sylvie Malardenti, Didier Roussel, Paolo Stupenengo, Kwang Soun Kim
Chœurs de l'Opéra de Lyon, Chef des Chœurs : Alan Woodbridge


 

Concert à l'auditorium
25/01/14

Concert à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon, le samedi 25 janvier 2014
"Symphonie du nouveau monde"

Orchestre National de Lyon
Direction Osmo Vänskä

Programme

Richard Strauss Don Juan, op. 20

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour flûte n° 1, en sol majeur, KV 313

Antonín Dvořák Symphonie n° 9, en mi mineur, op. 95, «Du Nouveau Monde»

 Interprètes

Jocelyn Aubrun, flûte