"Madagascar, un pays méconnu"
22/06/22
Conférence de Roland Albignac du 24 mai 2022
Photo Roland Albignac
L’île de Madagascar, ancienne colonie française ne fait pas la une de l’actualité.
Roland Albignac, professeur d’université, grand voyageur et ami de Madagascar où il a séjourné longuement, porte sur ce pays un regard d’écologue, d’humaniste et de bon connaisseur du terrain.
Un diaporama richement illustré sert d’appui à son discours.
Ce pays mérite qu’on s’y intéresse.
Madagascar est la plus grande île de l’Océan Indien, sa superficie est égale à celle de la France et de la Belgique réunies. Elle ne manque pas de richesses naturelles et humaines mais on peut la considérer comme abandonnée par la communauté internationale. Sa population est mélanésienne, elle provient d’une lointaine migration depuis l’Océan Pacifique.
L’économie de Madagascar est encore largement une économie de subsistance, essentiellement agricole. C’est donc ce secteur que le conférencier va développer en cernant les problèmes écologiques et sociétaux qui s’avèrent étroitement liés.
Les terres agricoles du plateau central, les plus riches, servent avant tout pour les cultures vivrières et la vente de proximité. Elles sont cultivées en terrasses. Sur les terres humides, on alterne la culture du blé et du riz. Les paysages sont magnifiques qu’ils soient verdoyants, dans les épaisses forêts qui subsistent, ou désertiques ave leurs profondes vallées.
La biodiversité est d’une richesse incroyable à Madagascar. Un panorama très étendu d’espèces d’animaux et de végétaux nous est présenté :
Les problèmes à résoudre restent nombreux : l’approvisionnement en eau, l’amélioration des techniques agricoles et la préservation de l’environnement.
Les idées ne manquent pas pour assurer des moyens de subsistance : exploitation forestière pour la fabrication de bûches et réalisations artisanales. Ustensiles de cuisine, petits objets confectionnés pour les touristes, ouvrages de lingerie, fournissent des revenus aux populations locales. Les cultures tropicales de masse se développent : café, canne à sucre, coton. Leur développement doit être maîtrisé pour éviter la destruction des milieux agricoles sans retombées sur les populations locales.
La grande richesse de la flore est utilisée dans la fabrication des huiles essentielles pour la pharmacie et la cosmétique.
Le tourisme constitue un élément très important de l’économie. Malheureusement, la crise du Covid lui a porté préjudice et il est actuellement en berne. Il faut souligner le développement intéressant de l’éco tourisme avec des résidences intégrées dans la nature. Celui-ci doit rester maîtrisé pour éviter de détruire l’environnement.
Les écoles sont encore très insuffisantes dans les campagnes. Les écoliers qui les fréquentent sont d’une sagesse exemplaire !
Pour conclure, le conférencier fait l’apologie de l’agronomie durable qui permet le développement humain en préservant la planète.
Le compte rendu détaillé et illustré sera disponible sur le recueil des activités culturelles 2022.
Jacqueline Dauphin
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